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L'équipe de France masculine de volley débute vendredi à Varna, en Bulgarie, le Final Four de la Ligue mondiale dont le vainqueur rejoindra l'élite de la discipline lors du Final Six disputé à Rio de Janeiro (15-19 juillet).
La France, qui a réalisé un sans faute lors de la phase de poules en remportant l'ensemble de ses 12 matches (face au Japon, la République tchèque et la Corée du Sud), n'est plus qu'à deux victoires du Final Six.
Pour y accéder, il lui faudra donc remporter ce Final Four, phase finale de la 2e division. Les "Bleus" seront opposés vendredi (19h40) à l'Argentine. Le vainqueur affrontera samedi en finale la Belgique ou la Bulgarie.
"On y va en tant que favoris", assure le réceptionneur-attaquant de Modène, Earvin Ngapeth. "On est quand même 4e du dernier Championnat du monde (2014, ndlr). Sur la dynamique des dernières années on est au-dessus, donc si on arrive à produire notre jeu on a beaucoup de chances de passer".
"On veut aller à Rio", affirme de son côté le central Kévin Le Roux. "On n'a pas fait tout ce parcours pour se faire éliminer à Varna".
L'entraîneur de l'équipe de France, Laurent Tillie, appelle cependant à plus de retenue et refuse de se projeter vers le Final Six.
"Pour moi ça reste toujours du 50/50", estime-t-il. "On a l'ambition, la détermination, mais on ne joue que des matches couperets en Bulgarie. Tout peut arriver. Il ne faut pas se projeter vers le Final Six. Il faut se concentrer sur le moment présent. En tout cas on est confiant et on sera prêt".
Une invincibilité qui handicape ?
L'état de forme des "Bleus" reste cependant difficile à évaluer après une phase de poules où les Français n'ont affronté aucune sélection du Top 15 mondial (Corée 16e, Japon 21e, République tchèque 26e). Laurent Tillie refuse de le voir comme un handicap pour son équipe.
"ça peut être perçu comme un handicap au moment d'affronter les grosses nations, mais on ne va pas se prendre la tête parce qu'on n'a pas joué contre plus fort", déclare le sélectionneur. "On savait que c'était une poule abordable. Ca reste la deuxième division. On ne pouvait pas faire mieux dans ces conditions", reconnaît-il tout en affichant sa confiance. "Si on a l'attitude qu'il faut, si on s'entraîne correctement et on aborde les matches avec le bon état d'esprit, on peut rivaliser avec n'importe qui."
Même constat du côté des joueurs qui ont bien conscience du défi qui les attend au Final Four. "On a toutes nos chances mais il ne faut pas passer à côté. Il ne faut pas se dire que puisqu'on a tout gagné jusque là, on peut maintenant se relâcher", prévient Kévin Le Roux.
En cas de victoire au Final Four, l'équipe de France sera opposée au Brésil (pays organisateur) et aux Etats-Unis au premier tour du Final Six.