Happy Birthday : |
© AFP/Rémy Gabalda
L'entraîneur des avants du Stade Toulousain William Servat (d), lors d'un match de Top 14 contre Biarritz, le 25 janvier 2013 au stade Ernest Wallon
Toulouse, qui reçoit samedi Bayonne, l'actuel leader du Top 14, a "peut-être un peu de retard" dans sa préparation, mais le staff voulait laisser ses internationaux récupérer, a expliqué jeudi William Servat, l'entraîneur des avants du Stade.
Q: Où en est le club qui a vu des préparations différentes entre les internationaux et les autres?
R: "Depuis la semaine dernière, où on travaillé le rugby, le groupe a peut-être un peu de retard par rapport à d'autres équipes, mais c'était dans la volonté de notre club de laisser les joueurs récupérer et de leur donner une bonne base de préparation physique. On a donc repris le rugby un peu plus tard. Depuis une quinzaine de jours, on est entré dans le détail".
Q: Quels enseignements tirez-vous du match contre Bayonne, l'actuel leader, que vous avez affronté pour votre premier match amical?
R: "Ce dont on se souvient du match contre Bayonne, c'est une équipe qui produit beaucoup de jeu, qui a envie de créer du jeu de mouvement. Il a été difficile de tirer des enseignements de ce match parce qu'on a rapidement joué à 14. C'était un match de début de saison où, très souvent, on produit plus de jeu que dans un match où on a un peu plus de pression. Et puis on a changé quasiment toute l'équipe en 2e mi-temps, avec un arbitre qui a été intelligent en nous permettant de reconstituer une équipe à 15. Contre Oyonnax, elle a eu une ambition de jeu élevée et a fait souffrir son adversaire par cette volonté de produire du jeu. Elle va mettre à mal pas mal d'équipes cette saison".
Q: Ancien talonneur international, quel est votre jugement sur les mêlées et les nouvelles règles qui la régissent?
R: "Les mêlées, qui ont permis de lancer le jeu, ont été sanctionnées sur la première journée et les arbitres doivent continuer dans cette logique. A partir du moment où une règle est là, il faut s'y plier. Et le mal français qui consiste à trouver, par de petits contournements, le pourquoi du comment, devrait plutôt en faire une mêlée fière et brave avec une volonté d'avancer et non pas de truquer le combat. Quand les joueurs et les entraîneurs auront compris qu'ils seront sanctionnés s'ils ne respectent pas les commandements du corps arbitral, la mêlée sera une bonne base de lancement et de combat pour notre sport. En France, quand une règle sort, avant de l'appliquer, on essaie de voir comment on peut la contourner. Nous, joueurs et staff, savons que quand une nouvelle règle sort, elle sera appliquée à la lettre".