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Les joueurs du RCT durant la rencontre contre Montpellier à l'Altrad stadium, le 23 décembre 2016
Toulon et le Racing 92, après une première partie de saison maussade, doivent mettre leurs bonnes résolutions en pratique dimanche (20h45) lors du choc de la 15e journée de Top 14, disputé un 1er janvier, afin de retrouver l'ivresse d'une nouvelle finale en juin.
La date n'a évidemment rien d'anodin. D'abord parce qu'elle prive les deux équipes de festivités du Nouvel An samedi soir. "Il n'y aura pas d'excès, pas de repas, pas de boisson alcoolisée, ce sera au lit même je pense avant minuit", a certifié Dimitri Szarzewski. "J'espère que les voisins ne feront pas trop de bruit, sinon on mettra les boules Quiès", a ajouté le talonneur du Racing, ne plaisantant qu'à moitié.
"Jouer le premier de l'an, c'est une première", a assuré Marc Dal Maso, l'entraîneur des avants toulonnais. "Le président (Mourad Boudjellal) a mis tout en place pour que ce soit une belle fête, mais ce sera total, avec une fête totale, s'il y a la victoire."
Car après le réveillon viennent les bonnes résolutions. Et il y a de quoi faire avec deux derniers finalistes du Top 14 minés par des problèmes internes (Johan Goosen côté Racing, l'encadrement au RCT) et aux résultats mitigés depuis le grand soir de Barcelone.
Les deux clubs, modestes 4e et 5e en championnat, ne devraient pas voir les quarts de finale de Coupe d'Europe, sauf exploit des Toulonnais chez les Saracens. L'élimination du Racing, finaliste en mai, dès son 3e match à Glasgow a été brutale.
Il était temps d'en finir avec 2016, se dit aussi Toulon, dont l'automne a été marqué par le débarquement de Diego Dominguez, promu manager après le départ de Bernard Laporte et remplacé au bout de trois mois par Mike Ford. Un entraîneur anglais qui a promis du beau jeu à son arrivée fin octobre, mais qui n'a pas pu empêcher une défaite rédhibitoire en Coupe d'Europe à Llanelli (22-21).
- Guirado: "gérer nos temps faibles" -
"On veut continuer sur ce que l'on fait", a assuré vendredi le capitaine du RCT Guilhem Guirado à propos de la philosophie de l'ancien entraîneur de Bath.
"Malheureusement, on ne marque pas autant que l'on veut", analyse le talonneur qui insiste sur les passages à vide de son équipe: "Il faut gérer nos temps faibles où l'on prend des pénalités ou des essais coup sur coup. Malgré tout ça, on bosse dur, ça se met en place progressivement. Pas assez vite à mon goût".
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L'ouvreur vedette du Racing 92 Dan Carter botte une pénalité contre Castres, le 23 décembre 2016 à Colombes
Le temps presse pourtant à Toulon, battu à Montpellier (33-29) et dont le calendrier de janvier est démentiel (Racing, Clermont, Sale, Saracens, La Rochelle). Un point derrière, le Racing se déplace avec une sérénité retrouvée via une victoire sur Castres (23-10).
"On a bien fini l'année, maintenant on a envie de bien la commencer, a résumé Szarzewski. Toulon reste une grande équipe. (...) A nous de nous rendre le match plus facile en avançant et en gagnant les duels".
Le match aller avait tourné à l'avantage du Racing (41-30), comme la finale de Barcelone, qui a laissé un goût amer au Toulonnais Samu Manoa. "On a perdu cette finale, on déteste cela. Pour arriver encore en finale, il faudra gagner dès dimanche", stipule l'avant américain.