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© AFP/FRANCK FIFE
Le président du RC Toulon Mourad Boudjellal avec son homologue du Racing 92 Jacky Lorenzetti, le 18 septembre 2016 au stade Yves-du-Manoir de Colombes
La fusion surprise des deux clubs parisiens est plutôt "un rachat" du Stade Français par le Racing 92 "rhabillé en fusion", juge lundi le président de Toulon Mourad Boudjellal, interrogé par l'AFP.
"Je n'ai pas de légitimité pour commenter une opération commerciale, le rachat du Stade Français par le Racing, parce que c'est bien un rachat, c'est juste rhabillé en fusion, a expliqué le patron du RCT. C'est un échange d'argent et c'est Savare (président du Stade Français, ndlr) qui touche".
"Pourquoi l'annoncer aujourd'hui? Où est l'équité sportive", a-t-il également demandé, regrettant que le retrait programmé du Stade Français offre le maintien au 13e du Top 14 (Grenoble après la 20e journée).
"La prochaine journée nous on va à Grenoble qui était quasiment relégué et va se battre pour son maintien et Castres, un concurrent, reçoit le Stade Français qui n'a plus rien à jouer", a développé Boudjellal.
Il a également déploré les licenciements que va entraîner cette opération, "car il n'y aura pas deux standardistes, deux directeurs financiers, etc. On est entré dans le rugby du grand capitalisme, où l'humain passe après l'argent", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la potentielle popularité d'un seul grand club parisien au lieu de deux, Boudjellal a répondu qu'"un stade vide plus un stade vide ça fera peut-être un stade à moitié vide..."