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Le président de La Rochelle, Vincent Merling, promet que ses hommes et lui donneront "le meilleur" d'eux-mêmes pour cette saison de Top 14 qui confère au club promu "de lourdes responsabilités" vis-à-vis de ses supporters.
"Dans ce Top 14, personne n'est sûr de rien", constate Vincent Merling, président charismatique de La Rochelle, promu structuré, ambitieux et aux nombreux fidèles, prêt à jouer les trouble-fête.
Q: Quel est l'objectif fixé aux joueurs et au staff pour cette saison en Top 14 ?
R: "Nous ne nous sommes pas encore posé d'objectif. Seulement de donner le meilleur de nous-mêmes sur tous les plans, de façon à pérenniser le club dans le Top 14. Dire qu'on joue le maintien, c'est déjà une forme de négation. C'est une expression qui ne nous convient pas, que ce soit à l'administration, à l'encadrement sportif ou aux joueurs. Nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes, sur le plan sportif, sur le plan de l'administration générale, pour l'accueil de notre public et gonfler notre budget pour pérenniser le Stade Rochelais dans le Top 14".
Q: Vous avez déjà vécu une saison de Top 14 il y a 4 ans. Avez-vous tiré des leçons de cette première expérience ?
R: "Je pense que ce serait idiot de recommencer les mêmes erreurs. Oui, le Stade Rochelais a énormément grandi depuis. Il n'est pas en fin de croissance, bien au contraire. Si on veut faire des comparaisons, il semblerait que nous soyons beaucoup mieux armés sur le plan de l'effectif, surtout sur le plan de l'organisation générale, du suivi des joueurs, sur les moyens qu'on leur donne pour être au plus haut niveau. Et puis, au niveau de notre public, quand on a quitté le Top 14, il y a 4 ans, on n'avait pas un stade de 15.000 places, on n'avait pas un budget de 16,5 millions d'euros, donc beaucoup de choses ont changé. C'est dans la durée qu'on juge la qualité d'un club".
Q: Des supporters ont fait la queue six heures avant l'ouverture des guichets pour s'abonner. Cette attente énorme du public vous surprend-t-elle ?
R: "Non, c'est une satisfaction, pas une surprise. C'est un constat heureux, mais c'est vrai que ça donne de lourdes responsabilités. C'est pour ça qu'on a à la fois hâte d'y être, hâte que le championnat commence, mais qu'on l'attend avec beaucoup de sérénité et aussi une grande humilité, parce que ça va être très compliqué, bien évidemment, pour toutes les équipes".
Q: Pensez-vous que le Top 14 soit d'un niveau plus élevé qu'il y a 4 ans ?
R: "Bien sûr. Tout le monde le dit et on le constate, que ce soit pour le Top 14 ou pour la Pro D2. Le rugby professionnel et amateur français grandit. Les clubs se structurent. Le Top 14 est extrêmement dense, avec des recrutements de très haut niveau dans chaque équipe, et c'est pour ça que personne n'est sûr de rien. C'est pour cela qu'il faut l'aborder avec beaucoup de prudence, de sérénité mais aussi d'humilité".