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© AFP/PASCAL GUYOT
Le demi de mêlée de Montpellier Benoît Paillaugue (g) à la lutte avec celui de Bayonne Bastien Duhalde (d) à l'Altrad Stadium, le 16 avril 2017
Montpellier et le Racing 92, qui s'affrontent samedi à 18h45, doivent oublier le contexte autour du report de ce match pour se focaliser sur leur dynamique positive en vue des barrages, voire des demi-finales du Top 14.
Après un mois de remous et de recours juridiques, ce match reporté le 17 mars, à la veille du rendez-vous entre les deux équipes, en raison de l'émoi causé par le projet de fusion entre le Stade Français et le Racing, a finalement bien lieu.
La direction de Montpellier, qui avait contesté le report, n'a pas eu gain de cause. Tant mieux, selon les joueurs. "On veut jouer les matches, on ne veut pas gagner sur tapis vert", a affirmé vendredi le demi de mêlée Benoît Paillaugue. "On veut jouer des matches comme ça, devant le champion de France à la maison. C'est un match important pour pouvoir s'installer dans les quatre premiers."
Un objectif a minima pour le MHR, qui peut viser la qualification directe en demi-finales. A la lutte pour la 2e place avec Clermont, les Héraultais rattraperaient les Auvergnats en cas de victoire. "Si on peut éviter un match de barrages (...), il ne restera que deux matches pour être champion", souligne Paillaugue.
- Racing, l'autre effet fusion -
Chez une équipe qui vient de remporter trois succès bonifiés en quatre journées, le Racing ne part pas favori. Mais il est lui aussi en forme depuis l'épisode de la fusion: trois victoires de suite qui lui ont permis de refaire son nid parmi les six qualifiés.
"Au vu du contexte, c'est devenu favorable pour nous même si nous, les joueurs, on n'a pas cherché cela", a reconnu le talonneur Virgile Lacombe à propos de l'effet post-fusion, qui semble bénéficier à son groupe comme à celui du Stade Français.
Une victoire, et le Racing ferait un grand pas vers la phase finale avant le bouillant derby qui s'annonce chez son rival francilien (7e) le week-end suivant. Il devancerait même Toulon, actuel 4e, à la différence particulière et pourrait envisager son barrage à Colombes.
Le Racing ayant, par équité sportive, promis de ne pas aligner ses internationaux absents en mars, Lacombe s'est retrouvé le seul talonneur disponible en l'absence de Dimitri Szarzewski. Laurent Travers et Laurent Labit ont donc fait une exception en gardant l'international Camille Chat, initialement concerné par la mesure, ainsi que Maxime Machenaud, qui était alors blessé.
Conséquences de ces absences (Henry Chavancy, Bernard le Roux, Brice Dulin, Eddy Ben Arous): l'ouvreur vedette Dan Carter glisse au centre, remplacé par Rémi Talès, le jeune Sean Robinson (23 ans) tient l'arrière et l'habituel deuxième ligne Leone Nakarawa glisse en troisième ligne.
Les XV de départ
Montpellier: Michel - Tomane, Martin, F. Steyn, Nadolo - (o) W. du Plessis, (m) Paillaugue - Battut, Galletier, Ouedraogo - Willemse, Jac. du Plessis - Guillamon, B. du Plessis, Fichten
Racing 92: Robinson - T. Thomas, Tuitavake, Carter, Imhoff - (o) Talès, (m) Machenaud - Nakarawa, Masoe, Lauret - Carizza, Grobler - Ducalcon, Chat, Vartanov
Remplaçants
Montpellier: Ruffenach, Nariashvili, Spies, Qera, White, Nagusa, Catrakilis, Jan. du Plessis
Racing 92: Lacombe, Tameifuna, F. van der Merwe, Claassen, Hart, Vulivuli, Nyanga, Gomes Sa