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© AFP/Lionel BONAVENTURE
Dan Carter, ouvreur vedette du Racing 92, le 14 février 2017 au Parc des Princes lors du match Paris SG-FC Barcelone en Ligue des champions
Le Racing 92, champion de France plombé par des affaires extra-sportives et des résultats décevants, doit "trouver le moyen de prendre son élan en fin de saison", estime son ouvreur vedette Dan Carter, lui-même épinglé après un contrôle en état d'ivresse au volant le 17 février.
Le double champion du monde (2011, 2015), élu trois fois meilleur joueur du monde (2005, 2012, 2015), s'est exprimé en marge de la présentation d'un nouveau sponsor personnel lundi soir à Paris, refusant toutefois d'évoquer cet incident ou celui de son compatriote, coéquipier et ami Ali Williams, arrêté le 25 février en possession de cocaïne.
Question: Vous revenez de vacances en Nouvelle-Zélande. Dans quelle forme êtes-vous?
Réponse: "C'était bon de faire une coupure avec le froid de l'hiver et de prendre un peu le soleil, de voir les amis et la famille. Mais c'est toujours agréable de rentrer ici, et des mois passionnants arrivent au niveau du rugby. Avec ma blessure, cela devenait frustrant. Ce n'est jamais facile de regarder les autres s'entraîner. Maintenant, je vais bien. J'ai repris l'entraînement avec l'équipe cette semaine (lundi). Je me sens prêt à jouer. Nous avions en quelque sorte ciblé mon retour contre La Rochelle. Je vais faire un peu de travail physique ces prochains jours et nous déciderons si je peux jouer ou pas."
- "Capables de rebondir" -
Q: Pourquoi la saison est-elle aussi compliquée pour le Racing 92?
R: "Il y a eu beaucoup de choses... beaucoup d'éléments qui nous ont perturbés. Le gros hic a été le manque de préparation. Normalement, la pré-saison est plus longue, ce qui permet de travailler le plan de jeu, le physique, l'esprit d'équipe, la vision. Concrètement (les finalistes, Racing et Toulon, ont terminé plus tard que les autres, ndlr), nous sommes revenus au club, après un mois de vacances, un samedi, six jours (sept en fait, ndlr) avant le premier match. Donc nous n'avons pas eu de pré-saison. Mais ce n'est pas une raison, il ne faut pas utiliser ce genre de choses comme excuse. Nous avons eu des blessés, cette histoire avec Goosen (le Sud-Africain a quitté le Racing alors qu'il avait un contrat en cours, ndlr), le cas d'antidopage (des traces de corticoïdes supérieures au taux légal avaient été retrouvées dans les urines de Carter, Imhoff et Rokocoko, blanchis ensuite par la Fédération, ndlr), plein de petites choses qui ne nous ont pas aidés. Mais il n'empêche que nous avons toujours un esprit d'équipe très solide, nous nous croyons capables de rebondir, nous avons une grande équipe. Nous devons juste trouver le moyen de prendre notre élan en fin de saison."
Q: Vous recevez samedi le leader La Rochelle et son troisième ligne néo-zélandais Victor Vito, avec qui vous avez remporté deux Coupes du monde. Que vous inspire cette équipe?
R: "Ils sont impressionnants cette saison, c'est une équipe magnifique. Ils ont remporté une belle victoire à Toulouse le week-end dernier, ils ont gagné à Toulon... C'est une équipe en forme et c'est pour cela qu'ils sont en tête du classement. Ce sera un gros match pour nous. (Sur Vito) Chaque semaine, dans ce championnat, tu te retrouves avec tes amis, tes anciens coéquipiers... C'est l'un des charmes de cette compétition qui font que j'adore jouer en France. Vous voulez essayer de +tuer+ vos meilleurs amis pendant 80 minutes et ensuite vous pouvez profiter de leur présence. C'est génial."