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© AFP/THIERRY ZOCCOLAN
L'ailier clermontois Noa Nakaitaci s'échappe et s'en va inscrire un essai contre le Racing 92, le 10 septembre 2016 à Clermont
Après trois matches à l'extérieur bien négociés (deux nuls et une victoire), Clermont, avec six essais, a eu la main lourde envers le Racing 92, étrillé 47 à 10, samedi au Parc Marcel-Michelin, en match de la 4e journée de Top 14 de rugby au cours duquel le suspense a été vite tué.
C'était le premier match cette saison des Clermontois dans leur stade après la réfection du terrain et la pose d'une pelouse hybride, nouvelle génération.
Trois mois et demi après une demi-finale traumatisante pour les Clermontois face au Racing perdue 34-33 après prolongation, aujourd'hui champion de France en titre, les hommes de Franck Azéma ont pris une éclatante revanche et empoché leur premier bonus offensif de la saison.
Omniprésente dans le combat et dominatrice en mêlée, l'ASM a fini par étouffer le Racing.
Un numéro de funambule de Noa Nakaitaci, qui se déjouait avec malice de la défense visiteuse, venait offrir le premier essai de son équipe (15).
L'ailier international français, a été dans tous les bons coups, quand il s'est agi d'aller défier la défense adverse. Auteur de deux nouveaux essais en force (51 et 65), Nakaitaci a réalisé un triplé et a clairement pesé dans cette rencontre.
Morgan Parra ne manquait pas de conforter l'avance de Clermont avec un sans-faute au pied samedi soir (6/6).
Fébrile et indiscipliné, le Racing a vu deux de ses joueurs écoper d'une exclusion temporaire, Albert Vulivuli (23) et Viliamu Afatia (35).
Clermont n'en demandait pas tant et en profitait pour inscrire deux essais, l'un de pénalité (23) et le second par Camille Lopez (27), qui, comme libéré par le départ de Brock James à La Rochelle, a pris les clés du camion "jaune et bleu".
En revanche, défaillant au pied quand il a fallu remplacer Morgan Parra, Lopez a raté deux transformations.
Les Racingmen, dépassés par les événements, ont payé leur indiscipline.
L'absence de nombreux joueurs cadres explique aussi le manque de répondant samedi au stade Michelin.
Chris Masoe a tenté à certains moments de relancer la machine francilienne, en vain.
L'ailier Sean Robinson sauvait malgré tout l'honneur en fin de match pour le Racing, sur un essai en solitaire (76).
Battus à trois reprises la saison dernière par le Racing, les Clermontois n'ont, cette fois-ci, pas tremblé, remettant les pendules à l'heure, avant de recevoir l'Union Bègles-Bordeaux, samedi prochain.