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© AFP/NICOLAS TUCAT
Les joueurs de Bordeaux-Bègles, impitoyables face à Grenoble au stade Chaban-Delmas, le 11 mars 2017
Bordeaux-Bègles, sous-pression après quatre mois de disette et d'avenir incertain en Top 14, s'est réveillé au dépens de Grenoble, laminé (46-14) samedi lors de la 20e journée.
"On joue notre survie", avait alerté le talonneur unioniste Clément Maynadier en début de semaine: ses mots ont été reçus cinq sur cinq par un groupe en manque de confiance et de résultats ces dernières semaines mais qui, paradoxalement, peut toujours espérer une qualification début mai avec le bonus en poche.
Ce samedi, le nouveau 8e (44 pts) aurait signé pour la plus laide des victoires contre le 13e (27 pts) pour casser sa spirale infernale. La manière entrevue peut toutefois lui rouvrir des perspectives plus florissantes d'autant qu'il reste en embuscade avec un calendrier, il est vrai sur le papier, moins favorable que ses concurrents avec quatre déplacements.
Les Isérois ont fait illusion vingt minutes avant de subir la fougue aquitaine matérialisée par six essais pour l'UBB, trois dans chaque période.
Le FCG, joueur mais longtemps contré par une défense acharnée, s'est contenté de trois pénalités de Bosch et d'un essai sur pénaltouche inscrit par Muldowney (54) qui, l'espace de deux minutes, a privé de bonus offensif les Girondins.
Le temps que leur enthousiasme et leur réalisme enfin retrouvés fassent taire les défaitistes. A la pause, face au vent, les coéquipiers de Madaule avaient trouvé trois fois l'en-but visiteur par Lonca, servi d'une passe laser par Lesgourgues (18), Madaule (22) et Taofifenua (34) sur une pénaltouche (24-9).
Au retour des vestiaires, passée le rapproché adverse (27-14), une interception de Cazeaux a plombé les velléités des hommes de Bernard Jackman (56), qui baissaient de nouveau pavillon suite à une pénaltouche conclue par Avei (64). Servi par Madigan après la sirène, Talebula mettait définitivement fin au spectacle ensuite.