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Deux propositions pour le nouveau stade des jeux Olympiques de Tokyo-2020 ont été dévoilées lundi, chacune présentant un coût quasiment réduit de moitié par rapport à l'offre initiale abandonnée cet été sur décision du Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Les nouvelles propositions, dont la teneur a été rendue publique par le Conseil japonais du sport (JSC), qui supervise le projet, sont de respectivement 148,99 et 149,68 milliards de yens, soit dans les deux cas environ 1,12 milliard d'euros.
Les deux offres, présentées par deux équipes A et B sans mention des noms des architectes, promettent une fin des travaux en novembre 2019, soit avant la date butoir de janvier 2020 exigée par le Comité international olympique (CIO). La cérémonie d'ouverture des Jeux de Tokyo est prévue le 24 juillet 2020.
Le projet A se caractérise selon les images de synthèse par des balcons de verdure à l'arrière des tribunes, et le B par de hauts piliers de bois soutenant des tribunes blanches.
Un montant maximum de 155 milliards de yens (1,16 milliard d'euros) avait été imposé, alors que le montant des travaux du projet initial abandonné s'élevait à 252 milliards de yens, soit près de 2 milliards d'euros, faisant de ce stade le plus cher du monde.
Le ministre japonais chargé des JO, Toshiaki Endo, avait demandé vendredi que les offres soient rendues publiques par souci de transparence.
Un choix doit être fait d'ici à la fin du mois.
La ville de Tokyo a accepté début décembre de financer la construction du stade à hauteur de 39,5 milliards de yens, après des mois de discussions avec le gouvernement central. Le gouverneur Yoichi Masuzoe avait précédemment refusé de payer la somme de 50 milliards de yens réclamée par le ministère des Sports, alimentant la polémique sur le coût jugé astronomique du projet.
Mi-juillet, M. Abe avait tranché en décidant de renoncer à la proposition de l'architecte irako-britannique Zaha Hadid, déjà validée, puis de lancer un nouvel appel d'offres.
Ce fiasco a repoussé la date de fin des travaux, mettant dans l'embarras les responsables japonais du monde sportif, forcés de trouver une autre solution pour la Coupe du monde de rugby 2019 organisée par le Japon.
Zaha Hadid s'est finalement retirée de la course, deux semaines après avoir annoncé qu'elle participerait à l'appel d'offres pour un nouveau projet.