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© AFP/Yann COATSALIOU
Andu Murray a dû s'employer pour battre Gilles Muller 7-5, 7-5 mercredi lors de son entrée en lice au tournoi de Monte-Carlo
Rafael Nadal accroché, Andy Murray poussif et Stan Wawrinka bousculé lors de leur entrée en lice mercredi au lendemain de l'opération-sauvetage de Novak Djokovic: tout est plus que jamais ouvert au Masters 1000 de Monte-Carlo.
Sans Roger Federer, au repos après un début d'année tonitruant, Nadal s'annonçait comme le favori à sa propre succession, d'autant que Murray et Djokovic, ses deux autres grands rivaux, courent après leur meilleur niveau.
Mais l'Espagnol s'est fait peur contre le Britannique Kyle Edmund, 45e joueur mondial -qu'il n'avait jamais affronté- après un premier set à sens unique (6-0, 5-7, 6-3).
Sans élever son niveau et sans un coup droit plus performant, il aura du mal à conquérir un dixième titre sur le Rocher, tremplin vers la "Decima" à Roland-Garros (28 mai-11 juin).
Rien ne présageait autant de difficultés au vu de son début de saison plus qu'encourageant (finales à l'Open d'Australie, à Acapulco puis à Miami) après une annus 2016 horribilis.
Mais Nadal a montré deux visages. Et à 2-1, balle de break pour Edmund dans le troisième set, il se dirigeait même vers une défaite d'entrée sur ocre pour la première fois depuis... 2008 (à Rome contre Juan Carlos Ferrero).
"(Edmund) est un très bon joueur qui a les armes pour évoluer au plus haut niveau. Il a frappé très fort d'un peu partout en coup droit et a joué comme s'il n'avait rien à perdre", a commenté Nadal.
L'espoir britannique était, en effet, plus à l'aise que les 7 et 9 avril sur la terre battue de Rouen, en Coupe Davis, où il avait chuté deux fois en simple contre les Français Lucas Pouille et Jérémy Chardy.
Mais finalement, l'ancien N.1 mondial (7e) a terminé le travail. Le programme qui l'attend maintenant n'a rien d'une sinécure. Le jeune prodige Alexander Zverev (20 ans ce jeudi et 20e) l'attend en huitièmes. S'il franchit l'écueil, le quart sera plus facile que prévu puisqu'il n'aura pas à croiser Grigor Dimitrov, éliminé par l'Allemand Jan-Lennard Struff.
Djokovic, son potentiel adversaire en demi-finales, affrontera, lui, l'espoir espagnol Pablo Carreno, alors que Murray a hérité d'un autre joueur ibérique, Albert Ramos, quart-de-finaliste à Roland-Garros 2016.
- Murray rassuré -
Murray, le N.1 mondial, a renoué avec la compétition par un succès poussif face à l'attaquant Gilles Muller (7-5, 7-5). Il n'avait plus joué depuis sa défaite d'entrée à Indian Wells, le 12 mars, pour cause de coude droit douloureux, et manquait forcément de rythme.
Malgré deux balles de set écartées dans la première manche et un service perfectible, l'Ecossais était rassuré sur son physique: "C'était un test. Mon corps a bien répondu et j'ai réalisé quelques beaux points."
Wawrinka était lui "dans l'ensemble" satisfait de sa prestation contre le Tchèque Jiri Vesely, tombeur de Djokovic l'an passé, malgré la perte du deuxième set (6-2, 4-6, 6-2).
- Wawrinka face à un "terrien" -
Les cadors n'ont pas convaincu, certes, mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions selon le lauréat de l'édition 2014.
" C'est le premier (grand) tournoi sur terre battue. On va attendre de voir comment cela se passe ensuite. Mais, c'est sûr, ce sera intéressant", estime "Stanimal", opposé à un pur "terrien", l'Uruguayen Pablo Cuevas, pour un place en quarts.
Il y aura un Français à ce niveau puisque les derniers rescapés, Adrian Mannarino, qualifié mardi en battant Jo-Wilfried Tsonga, et Lucas Pouille, se croisent.
Ce dernier a dominé l'Italien Paolo Lorenzi 6-2, 6-4, après avoir été mené 4-1 dans le second set, devant des Transalpins enthousiastes.
"Je prends du plaisir quand je joue, surtout devant un public comme celui-là, l?ambiance est presque celle d'une Coupe Davis", a apprécié le Nordiste.