Happy Birthday : |
© AFP/MARWAN NAAMANI
Le Français Grégory Gaultier (premier plan) face à l'Australien Cameron Pilley, le 28 mai 2016 à Dubaï
Après quatre défaites en finale, Grégory Gaultier, le "french general", avait conquis son Graal en novembre 2015, à Seattle (Etats-Unis), en devenant champion du monde du squash. Cette année, au Caire, l'objectif sera simple: être le premier Français à conserver ce titre.
Deuxième Tricolore seulement sacré champion du monde, après Thierry Lincou en 2004, le Vosgien d'Epinal, Aixois en club et Praguois de coeur depuis son mariage avec Veronika Koukalova, n'a pas l'intention de lâcher une couronne si durement acquise: "Je suis plus heureux à chasser des titres qu'à courir après l'argent", confiait-il récemment.
Avantage de ce Mondial messieurs au Caire, qui débute jeudi: il y aura un nouveau titre en ligne de mire, le 4 novembre, mais aussi de l'argent, 325.000 dollars pour le vainqueur final. Une misère pour le tennis, un pactole pour le squash.
Mais les adversaires seront nombreux, à partir de jeudi, et notamment les Egyptiens, les maîtres actuels de ce sport, dans le sillage de Mohamed El Shorbagy, alias "the Beast" (le "monstre"), le N.1 mondial.
Alors certes, Amr Shabana, "le Prince du Caire", quadruple champion du monde, n'est plus là, désormais retraité. Mais il reste encore sept Egyptiens dans le top 10 mondial, un record: et notamment Ramy Ashour, "The Artist", triple champion du monde et N.8, ou encore Omar Mosaad, "le Marteau de Thor", finaliste 2015 et N.3.
Hormis les Egyptiens, et notamment El Shorbagy, à la recherche de son premier titre mondial après deux défaites en finale, c'est un autre Européen qui pourrait jouer les trouble-fête: "le Loup" anglais Nick Matthew. A 36 ans, le 5e mondial vise lui une quatrième couronne dans cette compétition.
Expérimenté en diable, Gaultier, N.2 mondial, sera l'incontestable leader du squash tricolore au Caire. Là où il avait perdu sa première finale, en 2006, après avoir compté cinq balles de match, contre l'Australien David Palmer.
Si Lucas Serme (37e mondial) et Grégoire Marche (N.26) semblent encore loin d'un podium, un exploit pourrait éventuellement venir du marathonien mulhousien Mathieu Castagnet, le 10e mondial, déjà vainqueur de plusieurs joueurs du top 5.