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© AFP/GIUSEPPE CACACE
Le Norvégien Aksel Lund Svindal lors d'une descente d'entraînement à Val Gardena, le 15 décembre 2016
Les Norvégiens, qui ont marqué de leur empreinte ces dernières saisons la piste Saslong, seront encore les grands favoris du super G vendredi et de la descente samedi de Val Gardena,véritable classique de vitesse de la Coupe du monde de ski alpin.
Les chiffres font foi: Aksel Lund Svindal a triomphé cinq fois, dont quatre en super G, à Santa Cristina, la localité qui accueille les compétitions.
En six courses depuis 2013 dans cette enclave ladine située dans une province de langue allemande, Kjetil Jansrud, autre terreur des +Attacking Vikings+, a terminé à cinq reprises sur le podium.
Jansrud reste sur deux succès (super G et vitesse) il y a deux semaines à Val d'Isère, la station savoyarde qui a repris les épreuves annulées à Beaver Creek (Etats-Unis) par manque de neige.
Au bas de la piste Oreiller-Killy, Svindal avait également le sourire: deuxième du super G puis troisième de la descente, le colosse avait réussi son retour après l'opération au genou droit, conséquence de sa lourde chute en janvier à Kitzbühel.
Il y a un an, les Norvégiens avaient même réalisé le triplé en super G à Val Gardena le 18 décembre, avec dans l'ordre Svindal, Jansrud et Aleksander Aamodt Kilde, le dernier de la dynastie.
. Nyman, sa piste
Pour les Vikings, la menace vient d'Amérique et se nomme Steven Nyman. Le fonceur de Park City (ouest) compte trois succès en Coupe du monde, tous en descente à Val Gardena. Son profil de glisseur se marie parfaitement avec les méandres et les sauts qui rythment la Saslong.
© AFP/Alberto PIZZOLI
Le Norvégien Kjetil Jansrud lors d'une descente d'entraînement le 15 décembre 2016 à Val Gardena
Nyman, 34 ans, peut égaler samedi le record de l'Autrichien Franz Klammer et de l'Italien Kristian Ghedina, chacun vainqueur de quatre éditions.
La tradition, encore, avec les Français: la Saslong était le jardin d'Antoine Dénériaz au début des années 2000 (deux victoires). D'autres Bleus y ont pris goût plus récemment, notamment Johan Clarey et Adrien Théaux.
A Val d'Isère, les descendeurs autrichiens s'étaient perdus, une déroute même pour la Wunderteam. De retour de blessure, le champion olympique Matthias Mayer avait été le meilleur de son équipe, mais à la 17e place.
En revenant à Santa Cristina, où il s'était blessé il y a un an, Mayer a retrouvé des couleurs. Auteur du scratch mercredi sur le premier test chronométré, il a entraîné ses partenaires.
. Hirscher au chaud
Depuis cinq saisons et autant de gros globes remportés, Marcel Hirscher assure quasiment seul le prestige de la Maison d'Autriche. Le Salzbourgeois, qui prépare les épreuves techniques d'Alta Badia et de Madonna di Campiglio, est au moins assuré de conserver la tête du classement général.
L'Italien Peter Fill, le régional de l'étape qui a toujours vécu sur l'enchanteur haut-plateau de l'Alpi di Siusi, n'a jamais dompté la Saslong. Avant sa quatrième place en 2015, il n'avait jamais fait mieux que 10e.
Interrogé par l'AFP sur les raisons de ce rejet, Fill, lauréat du globe de descente la saison dernière, a répondu facétieux et en rime: "Früher oder später kommt Peter". Ce qui se traduit par: "Tôt ou tard finit par arriver l'heure de Peter".
Le programme:
Vendredi 16 décembre: super G (12h15)
Samedi 17 décembre: descente (12h15)