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© AFP/FABRICE COFFRINI
A l'entraînement de la descente, course reine des Mondiaux de Saint-Moritz, l'Allemand Andreas Sander, le 9 février 2017
Kjetil Jansrud revanchard, Erik Guay euphorique, Français et Autrichiens à l'affût, et Suisses emmenés par leur champion du monde en titre Patrick Küng: la chasse est ouverte pour le titre en descente samedi (12h00, 11H00 GMT), la course reine des Championnats du monde de Saint-Moritz.
Pour succéder à Jean-Claude Killy, dernier Français champion du monde de descente en 1968, du temps où le titre mondial était attribué en même temps que l'or olympique, les tricolores compteront sur Johan Clarey, Adrien Théaux, Brice Roger, et Guillermo Fayed.
Pour Clarey, 3e fin janvier à Kitzbühel et à son aise sur les entraînements à Saint-Moritz (7e et 9e temps), "les sensations ne sont pas trop mauvaises. J'ai pris mes repères. Il faudra skier relâché sur cette neige. Ce sera très serré, même si quelques favoris se dégagent".
"J'aime cette piste, même si elle manque un peu d'éléments sélectifs, ajoute celui qui détient toujours la pointe de vitesse la plus rapide du circuit (161,9 km/h en 2013 à Wengen), qui se dit "plutôt confiant et hyper motivé".
Pour apprivoiser la Corviglia, une descente plutôt courte et sans difficultés majeures, les skieurs n'ont pas été gâtés.
La première descente d'entraînement, lundi, a été annulée en raison des mauvaises conditions météorologiques et la 3e jeudi a été arrêtée après le passage de 24 coureurs, en raison du brouillard, avant de reprendre brièvement puis d'être définitivement annulée.
Vendredi, les principaux spécialistes (les Suisses Beat Feuz et Carlo Janka, l'Autrichien Hannes Reichelt...) n'ont pas pris part à l'ultime entraînement, sur une piste raccourcie.
Et le meilleur temps a été réalisé par... Alexis Pinturault, venu pour se régler en vue du combiné de lundi et qui ne prendra pas le départ samedi.
Le Norvégien Kjetil Jansrud, en argent sur le super-G, voudra prendre sa revanche, lui qui domine les disciplines de vitesse depuis trois saisons (vainqueur des Coupes du monde de descente et de super-G en 2015) mais qui chasse toujours un premier titre mondial à 31 ans.
- Guay pour un doublé -
Les spécialistes de la vitesse, à l'exception des Suisses qui se sont longuement entraînés sur place, n'ont donc pris que peu de repères.
A ce petit jeu, c'est logiquement un Suisse, Beat Feuz, qui a signé le meilleur temps mardi, devant le Français Brice Roger et Küng, vainqueur surprise de la descente des Mondiaux-2015 à Beaver Creek.
Vainqueur du super-G sur un profil typé très descente, le Canadien Erik Guay voudra surfer sur sa bonne forme et son retour au premier plan pour réaliser un doublé en vitesse (descente/super-G) que seuls l'Autrichien Hermann Maier en 1999 et l'Américain Bode Miller en 2003 ont réalisé.
"J'attends avec impatience de revenir samedi", a-t-il confié, 10e au classement général de la spécialité en Coupe du monde.
Adrien Théaux, en bronze il y a 2 ans à Vail (Colorado) en super-G pensait jeudi avoir "rectifié les erreurs commises dans le 1er entraînement", malgré le 18e temps, après le 17e mardi.
"Cette piste me plaît un peu moins car il n'y a rien qui fasse vraiment rêver. Elle est un peu courte, 1 min 40 sec, contre environ 2 min en Coupe du monde", a ajouté Théaux, dont la dernière des trois victoires en descente remonte à décembre 2015 à Santa Caterina (Italie).
L'Italien Peter Fill, leader du classement général de la Coupe du monde de la spécialité, trois fois sur le podium cette saison, peut viser le titre tout comme son compatriote Dominik Paris ou encore l'Autrichien Hannes Reichelt, victorieux de la dernière descente de Coupe du monde, fin janvier à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne).