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Après être passé à côté des jeux Olympiques de Sotchi où il ambitionnait des médailles, le groupe masculin français de vitesse a relevé samedi la tête en Coupe du monde, grâce à Johan Clarey, remarquable deuxième de la descente de Kvitfjell (Norvège).
Parti avec le dossard N.9, Clarey signe là son meilleur résultat en Coupe du monde.
"En passant la ligne, je savais que j'avais fait une bonne course, mais je ne pensais pas que c'était aussi bien, donc je suis très content", a expliqué à l'AFP le skieur de La Clusaz.
Le Français avait franchi la ligne d'arrivée avec le meilleur temps provisoire, devant le champion olympique de la discipline, l'Autrichien Matthias Mayer. Au final, seul le Canadien Erik Guay lui est passé devant.
"Il était en avance sur moi juste avant le dernier intermédiaire et il a été monstrueux en bas où il me prend trois dixièmes", a analysé Clarey.
Ce podium, le deuxième pour Clarey cette saison après sa troisième place de la descente de Val Gardena en décembre, vient redonner le sourire aux bleus spécialistes de vitesse, loin de leur attentes olympiques à Sotchi.
"J'ai essuyé pas mal de critiques après la descente des Jeux, ça n'a pas été facile à encaisser après Sotchi", a reconnu Clarey, qui souffre en plus de problèmes aux genoux.
- Pointe à 142 kmh/h -
Erik Guay a lui affolé les radars avec une pointe de vitesse à 142 km/h pour s'adjuger sa cinquième victoire en Coupe du monde, la troisième en descente.
"Je dois remercier mon préparateur de skis, parce que sur les dernières secondes de course, j'étais très rapide", s'est félicité le Canadien.
Seulement sixième de la course, le Norvégien Aksel Lund Svindal avait du mal à cacher sa déception dans la perspective du classement général de la Coupe du monde. Certes ce résultat lui permet de reprendre les commandes, mais il ne compte que 27 points d'avance sur l'Autrichien Marcel Hirscher, qui ne prend pas le départ des courses de vitesse.
Svindal, qui n'avait jamais terminé une descente de Coupe du monde au-delà de la quatrième place avant l'étape norvégienne, a dû se contenter d'une cinquième place vendredi et d'une sixième place samedi.
"C'est beaucoup trop peu! Marcel est trop bon pour les prochaines courses", a reconnu le grand Scandinave, qui s'est pourtant assuré le gain d'un deuxième petit globe de cristal dès vendredi en descente.
Pour le grand globe, Svindal prédit une lutte à deux avec Marcel Hirscher, "mais Alexis Pinturault aussi n'est pas si loin derrière". Le skieur de Courchevel compte un retard de 208 points sur le Norvégien.
Au repos ce week-end, Hirscher et Pinturault, auront l'avantage jusqu'à la fin de la saison de quatre courses techniques (deux slaloms géants et deux slaloms) qui leur sont plus favorables, contre trois courses de vitesse (une descente et 2 super-G), terrain de prédilection de Svindal.