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L'Angleterre et l'Irlande, victorieuses hors de leurs bases lors de la première journée du Tournoi des six nations, voudront confirmer à domicile samedi contre les deux Latins de la compétition, respectivement l'Italie et la France.
Après son entrée fracassante dans le Tournoi au Millennium Stadium face au Pays de Galles (21-16), charge au XV de la Rose de poursuivre son effort face à un adversaire de calibre bien inférieur sur le papier.
Dans son antre de Twickenham (15h30 françaises), l'Angleterre devra respecter la tradition: elle n'a jamais perdu contre l'Italie en 20 confrontations depuis 1991. L'an passé, elle avait fait la leçon aux Azzurri, punis 52 à 11 à Rome.
Mais le souvenir de 2013 hante encore les esprits des hommes de Stuart Lancaster: ils ne s'étaient imposés que 18 à 11 chez eux, au prix de quelques sueurs froides et sans parvenir à briser une défense italienne bien regroupée.
Avec cela en tête, Lancaster a donc demandé à ses troupes de rentrer bien plus vite dans le match que face au XV du Poireau. S'ils avaient rendu une superbe copie en seconde période, les partenaires de Chris Robshaw avaient en effet subi lors du premier acte dans le chaudron gallois.
- Le Trèfle renforcé -
"C'est vraiment important que les gars reprennent là où ils ont fini contre le Pays de Galles. Et plutôt que de se retrouver menés 10-0 d'entrée, prendre l'ascendant dès le coup d'envoi", a exhorté Lancaster.
On surveillera encore les enthousiasmants trois-quarts de Bath (Jonathan Joseph, Anthony Watson), cornaqués par leur partenaire de club, le jeune ouvreur George Ford.
Le défi devrait être plus important pour l'Irlande, tenante du titre, qui accueille le XV de France à Lansdowne Road (18h00 françaises). Les dernières confrontations entre les deux équipes ont été particulièrement serrées: deux matchs nuls en 2012 et 2013, une courte défaite des Bleus au Stade de France l'an passé (22-20).
Mais la France navigue toujours dans le brouillard hors de chez elle: elle n'y a gagné que trois rencontres au total ces trois dernières années.
Le XV du Trèfle, qui plane sur une série de huit victoires consécutives, part donc favori. D'autant qu'il a été massivement renforcé depuis sa victoire à Rome (26-3) samedi dernier.
En effet, l'ouvreur emblématique Johnny Sexton, laissé douze semaines à l'herbage en raison de commotions cérébrales, reprendra du service pour l'occasion, tout comme les troisième ligne cadres Jamie Heaslip et Sean O'Brien, eux aussi sortis d'une convalescence longue durée. Le trio a été titularisé et pourra compter sur un apport de poids sur le banc: l'expérimenté pilier Cian Healy, de retour après cinq mois d'absence.
- Récompense pour l'Ecosse ? -
Bref, c'est contre un XV d'Irlande en pleine possession de ses moyens que les hommes de Thierry Dusautoir devront lutter. Mais pour eux, l'occasion est belle de réaliser un coup double psychologique, en s'offrant une bonne dose de confiance pour la suite du Tournoi mais aussi pour après, puisqu'ils retrouveront l'Irlande lors du dernier match de poule de la Coupe du monde début octobre.
Enfin, il sera question de rédemption à Murrayfield dimanche (16h00 françaises) où le pays de Galles, douché d'entrée, se mesure à une équipe d'Ecosse en plein redressement.
Le XV du Chardon n'était pas si loin samedi dernier au Stade de France (défaite 15-8) et voudra accompagner ses progrès d'une juste récompense.
Rossés à Cardiff l'an passé (51-3), les Ecossais s'accorderaient bien une revanche contre une équipe galloise un peu essoufflée. Mais les Rouges ont l'histoire récente de leur côté: ils n'ont plus perdu contre l'Ecosse depuis huit ans.