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Ali Price à l'introduction pour une mêlée contre le XV de France dans le Tournoi des six nations, le 12 février 2017 à Saint-Denis
L'Ecosse, malgré la perte de son capitaine Greig Laidlaw, accueille le pays de Galles pour un duel indécis, au contraire de celui entre l'impériale Angleterre et la faible Italie, giflée lors des deux premières journées du Tournoi des six nations.
Avec un succès pour un revers, Ecossais et Gallois sont à égalité (5 points) et une bataille alléchante s'annonce à Murrayfield samedi (15h25).
En plus de son demi de mêlée, sorti blessé lors de la défaite contre la France (22-16) et qui laisse le capitanat au troisième ligne aile John Barcley, l'Ecosse doit se passer de son troisième ligne centre Josh Strauss, lui aussi blessé à Paris, et de son ailier Sean Maitland. Trois coups durs pour Vern Cotter, qui a positivé en rappelant que les siens étaient "toujours dans la course" pour le titre.
Les Gallois enregistrent le retour de leur ailier George North, blessé contre l'Angleterre, et positivent eux aussi après la frustrante défaite (16-21) face au XV de la Rose.
"En termes d'intensité et de performance, nous avons franchi un palier contre l'Angleterre. Nous devons maintenant en tirer le positif et appliquer cela pendant 80 minutes contre l'Ecosse", a déclaré le sélectionneur Rob Howley.
- Confrontation des extrêmes -
A Twickenham dimanche (16h00), peu parieront en revanche sur un score serré entre l'équipe d'Eddie Jones, seule équipe encore invaincue, et une Italie catastrophique jusqu'ici.
En deux rencontres à domicile, les Italiens ont sombré face aux Gallois (7-33) et l'Irlande (10-63) et l'on peut donc logiquement s'attendre à un écart d'une proportion similaire.
© AFP/Alberto PIZZOLI
Conor O'Shea, le coach irlandais de la sélection italienne, au stade olympique de Rome le 10 février 2017 avant le match contre l'Irlande
"Donnez-nous du temps. Nous avons tellement de talent à disposition et de gens formidables dans ce groupe. J'y crois plus que jamais", a répété mercredi Conor O'Shea, l'entraîneur irlandais d'Azzurri à la peine dans le combat physique.
Avec un réservoir de joueurs de haut niveau limité et des athlètes qui peinent à tenir le rythme au-delà de 50 ou 60 minutes, le pire est à craindre dans le temple du rugby anglais. Pourtant, O'Shea parle d'y imposer!
"Je n'ai pas préparé ce match contre l'Angleterre pour perdre avec dignité mais pour gagner. Que ça soit bien clair, a-t-il osé. J'ai une absolue confiance dans ces joueurs et dans le fait que nous allons bâtir un superbe groupe pour cette sélection".
En pleine confiance après des fins de match heureuses face à la France (19-16) et au pays de Galles, les Anglais ont certainement souri à la lecture de ses propos.
Avec une 17e victoire d'affilée, le XV de la Rose se rapprocherait du record des Néo-Zélandais établi à l'automne (18). Et d'un second Grand Chelem consécutif.