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© AFP/MIGUEL MEDINA
Le deuxième ligne et vice-capitaine français Yoann Maestri lors du match du Tournoi des Six nations contre l'Italie, le 11 mars 2017 à Rome
Le deuxième ligne et vice-capitaine français Yoann Maestri a été condamné à une amende de 15.000 euros, plus 15.000 supplémentaires avec sursis, pour avoir critiqué l'arbitrage à l'issue du dernier match du Tournoi des six nations contre le pays de Galles, a annoncé mercredi l'organisateur.
Entendu par la commission de discipline du Tournoi le même jour à Londres, le Toulousain (29 ans, 56 sélections) "a reconnu avoir commis un acte de mauvaise conduite et s'est publiquement excusé pour avoir formulé ces commentaires" à l'issue de la victoire sur les Gallois (20-18) samedi 18 février.
"La commission de discipline a infligé à M. Maestri une amende de 30.000 euros, avec une moitié (15.000) à payer sous 30 jours, et l'autre moitié (15.000) avec sursis jusqu'à la fin de la saison 2017-18", a précisé l'organisateur de la compétition continentale.
Maestri, qui évoluera donc sous la menace d'une amende équivalente pendant plus d'un an, devra également s'acquitter des frais de procédure de l'audience disciplinaire. Il peut faire appel de cette sanction.
Maestri avait déclaré ressentir "un peu de dégoût d'avoir été arbitré de cette façon jusqu'à la fin" en référence à l'arbitrage de l'Anglais Wayne Barnes qui n'a pas accordé d'essai de pénalité aux Bleus pourtant largement dominateurs sur une succession de mêlées fermées à cinq mètres de l'en-but gallois au cours des vingt minutes jouées au-delà du temps réglementaire.
"On aurait dit qu'on était arbitré comme une très petite équipe", avait également déclaré le deuxième ligne, promu capitaine à ce moment-là du match après la sortie de Guilhem Guirado, et donc chargé à ce titre de communiquer avec M. Barnes.
Maestri avait également évoqué "une connivence" linguistique entre l'arbitre et les Gallois, qui s'adressaient selon lui "toutes les 30 secondes" à l'officiel.
"Les arbitres anglo-saxons (...) nous prennent pour des gros tricheurs", avait-il ajouté. "Je crois qu'ils feraient mieux de se pencher sur ce flegme anglo-saxon qui manque un peu de franchise par moments."