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Le patron de l'agence canadienne antidopage Paul Melia a qualifié lundi de "démoralisante" et de "décourageante" la décision du CIO de ne pas exclure le Comité olympique russe des jeux Olympiques 2016 de Rio.
"L?absence d?une mesure corrective énergique et décisive de la part du CIO contre un système sportif corrompu est démoralisante et décourageante", a regretté le directeur du Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES), l'appellation officielle de l'agence canadienne en charge des contrôles antidopage.
"En fin de compte, le plus grand perdant dans toute cette histoire, c?est l?intégrité du sport", a-t-il poursuivi.
Le CCES était l'une des quatorze agences nationales de lutte contre le dopage avec l'Usada américaine et la Nada allemande, à réclamer l'exclusion de la Russie des JO-2016 à la lumière du rapport McLaren qui a mis en évidence l'existance d'un système de dopage d'Etat en Russie.
Dimanche, le CIO a renoncé à exclure la Russie des JO-2016, mais a demandé aux fédérations internationales de chaque sport figurant au programme olympique de sélectionner elles-mêmes les sportifs russes.
Pour Paul Melia, le CIO a "abdiqué": "Plutôt que de rendre claire une affaire que l?on pourrait qualifier de plus grand scandale de dopage de l?histoire du sport tout en faisant preuve de leadership, le CIO a créé une controverse, de la confusion et a entaché les valeurs olympiques et l?intégrité même du sport", a-t-il regretté.