Happy Birthday : |
© AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT
Claude Atcher, directeur du comité de candidature à l'organisation du Mondial-2023 de rugby, en conférence de presse, le 9 février 2017 à Paris
Douze villes françaises ont été finalement retenues par le comité de candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby, a annoncé vendredi son directeur Claude Atcher, mais le cas du stade de Paris n'a pas encore été tranché.
Lille, Lens, Saint-Denis, Paris, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Nice, Saint-Etienne et Lyon sont les 12 villes retenues sur les 19 initialement mentionnées lors de la présentation du dossier à la presse le 9 février.
La sélection a été annoncée à Paris après une réunion du comité directeur de la Fédération française de rugby (FFR), en présence du président Bernard Laporte et du vice-président Serge Simon.
Sept villes se sont désistées entretemps ou n'ont pas été sélectionnées: Valenciennes, Le Havre, Rennes, Le Mans, Sochaux, Grenoble et Nanterre.
Le stade parisien - en plus de Saint-Denis, qui accueillera la finale et peut-être les demi-finales - n'est pas encore connu: Jean-Bouin et le Parc des Princes sont les deux options possibles, a annoncé Atcher. Celle de l'Arena à Nanterre, qui devait accueillir les matches du Racing 92 à partir de la fin de l'année, a été écartée.
- Paris: Jean-Bouin, choix N.2 -
"L'Arena, compte tenu de l'actualité, on l'a éliminée", a plaisanté le directeur de la candidature, en référence à l'annonce de la fusion entre le Racing 92 et le Stade Français qui a créé la stupeur lundi dans le rugby français.
Un trait d'humour qui a provoqué la surprise puis les rires de Laporte et Simon, qui n'ont pas souhaité s'exprimer sur ce dossier brûlant une fois la conférence terminée.
"L'Arena a un problème technique", s'est repris plus sérieusement Achter: "Ils ont une pelouse synthétique. On se doit, nous, de faire jouer tous les matches de la Coupe du monde sur des pelouses naturelles hybrides" compte tenu du cahier des charges de World Rugby.
"Le coût du changement de la pelouse synthétique en pelouse naturelle hybride a fait qu'après analyse technique et financière des responsables de l'Arena, en concertation avec nous, ils ont décidé de se retirer de la candidature", a précisé Atcher.
Restent le petit Jean-Bouin (20.000) ou son grand voisin le Parc des Princes (48.000). La Ville de Paris devra trancher d'ici le 1er juin et la remise du dossier de candidature à l'organe gérant le rugby mondial.
"Pour être très clair, on souhaiterait jouer au Parc des Princes", a déclaré Atcher, ajoutant: "La balle est dans le camp de la Ville de Paris, la décision ne nous appartient pas".
Si les tractations autour du stade du PSG échouent, les matches se joueront donc à Jean-Bouin, dont la capacité est pourtant inférieure à la jauge indiquée en février pour chaque stade (30.000).
"On peut faire une ou deux exceptions", a admis Atcher, concédant qu'il "manque des spectateurs à Jean-Bouin".
Une délégation de World Rugby se rendra en France les 30 et 31 mars pour rencontrer les responsables du comité de candidature.
Le pays retenu pour l'organisation du Mondial-2023 sera annoncé le 15 novembre à l'issue d'un vote à deux tours. L'Irlande et l'Afrique du Sud sont les deux autres candidats.