Happy Birthday : |
© AFP/KAZUHIRO NOGI
Le deuxième ligne néo-zélandais Ali Williams, le 12 octobre 2015 à Tokyo
Ali Williams, le deuxième ligne néo-zélandais arrêté pour avoir acheté de la cocaïne et mis à pied par le Racing 92, n'assumera plus sa mission de relations publiques auprès du club, a indiqué mercredi son entraîneur Laurent Travers.
Le champion du monde 2011, recruté fin 2015 par le Racing pour assurer des fonctions de représentation auprès de la société de vin du président Jacky Lorenzetti et de conseil auprès de son compatriote Dan Carter, avant de revenir sur le terrain cette saison, "n'est plus ambassadeur du club", a déclaré l'entraîneur des avants lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match au Plessis-Robinson.
En début de soirée, le joueur, jusqu'à présent silencieux, s'est excusé sur son compte Twitter, cinq jours après les faits.
"J'ai commis une énorme erreur et j'en suis désolé. J'ai l'impression d'avoir laissé tomber cette grande famille du rugby que j'aime tant", écrit le Néo-Zélandais.
Avant de conclure: "j'en assumerai les conséquences, merci pour votre soutien".
Arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à Paris en compagnie de l'Australien James O'Connor en possession de 2,4 grammes de cocaïne, Williams sera convoqué par le tribunal pour "achat de stupéfiants" dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable).
Williams, "très bien intégré et qui faisait ce qu'il fallait pour l'ensemble du club", a commis "une erreur inexcusable", a ajouté Travers.
"Mais il reste avant tout un homme" et sa faute relève de "la vie privée", a aussi souligné son entraîneur, confronté à une avalanche de problèmes extra-sportifs chez ses joueurs cette saison.
"On a une série qui, j'espère, va se terminer", a dit à ce sujet l'entraîneur des avants, face à une nouvelle affaire en l'espace de quelques mois après celle des corticoïdes (Dan Carter, Juan Imhoff, Joe Rokocoko), la mort de l'entraîneur du Munster Anthony Foley la veille du match entre les deux formations, la fuite de Johan Goosen en Afrique du Sud, le dossier de l'higénamine (Brice Dulin, Yannick Nyanga) et le contrôle en état d'ivresse de Dan Carter.
Face à cet enchaînement inédit de faits divers qui "pèsent" sur la vie du groupe, Travers a insinué que le Racing était plus exposé que d'autres aux médias, présents en très grand nombre ce mercredi en raison de l'affaire Williams.
"On le sait, vous le savez, que dans d'autres disciplines, d'autres sports voire dans d'autres équipes du Top 14, il s'est passé des choses, et rien n'a été écrit", a-t-il regretté.
"Et vous êtes très bien placés, vous aussi, pour savoir qu'il s'est passé des choses dans d'autres clubs et ça n'a pas été écrit", a insisté l'ancien joueur de Brive.