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© AFP/BORIS HORVAT
Les centres du RC Toulon Mathieu Bastareaud (g) et Ma'a Nonu (c) luttent face au 3/4 centre des Saracens Owen Farrell (d) en Coupe d'Europe au stade Mayol, le 15 octobre 2016
Battu d'entrée par les Saracens, Toulon doit réussir un carton plein pour accrocher la deuxième place de son groupe 3 de Coupe d'Europe, la première semblant promise à son bourreau. Le défi commence à Sale, vendredi.
"Sale temps" pour le RCT. L'objectif 20 points a été fixé par Diego Dominguez et Mourad Boudjellal dès la fin de la première défaite continentale à Mayol contre les "Sarries" (31-23).
"On sait qu'il reste cinq matches pour se qualifier, lance le manager Dominguez. On peut faire toutes les équations que l'on veut... On va aller chercher les points nécessaires."
L'Italo-Argentin sait aussi "que si on perd à Sale on sera éliminé", mais le président Boudjellal, en train de s'occuper de la vente de son "bébé", et qui n'est pas parti pour Manchester avec le groupe jeudi, avait promis que le RCT n'était "pas mort".
"Toulon a tout à faire. Ils viennent à Manchester, lors d'une soirée humide et venteuse pour nous battre et prendre le point de bonus, donc, la pression est sur eux", a confirmé le directeur du rugby de Sale, Steve Diamond.
L'an dernier, le triple champion d'Europe avait su se relever d'un crash d'entrée aux Wasps (32-6), remportant ensuite cinq victoires pour obtenir sa place en quarts de finale.
Pour réitérer cette performance, il ne faudra pas voir l'équipe balayée en première période (25-6) par les Saracens, mais celle de la seconde période.
"Si on joue comme ça, on peut jouer toutes les équipes, mais il faut avoir la constance pour le faire dès la première minute", insiste Dominguez, privé de pas mal de joueurs, dont Clerc, Giteau, et Tuisova.
- Optimistes car expérimentés -
Le match à Sale vaut cher, "l'équipe qui perdra sera éliminée vendredi soir", rappelle Juan-Martin Fernandez-Lobbe.
"L'an passé, on a bien réagi après la raclée reçue aux Wasps. (...) Il faut avoir confiance", martèle le troisième ligne argentin.
L'expérience de la saison dernière doit inciter le groupe à l'optimisme, selon Bryan Habana: "On a des joueurs de classe mondiale à chaque poste, insiste l'ailier sud-africain. L'an passé on a su rebondir pour gagner les cinq derniers matchs et se qualifier."
"Pour le comparer au foot, c'est un peu Barcelone qui vient en ville, a abondé Steve Diamond. Toulon, c'est le plus gros club du monde. Nous allons voir à quel point ils sont bons vendredi soir (...) Il n'y a pas plus gros que Toulon."
Il faudra pour cela un meilleur match des cadres. Samedi à Toulon, François Trinh-Duc ou Ma'a Nonu sont passés au travers.
Pour sa remontée l'an dernier, le RCT avait su battre les Wasps au retour (15-11), grâce à un essai à la sirène de Drew Mitchell, toujours blessé et absent vendredi. Il sera dur de battre les Saracens chez eux, les 20 points devraient alors se décomposer en quatre victoires avec bonus!
"On sait qu'on doit gagner les cinq prochains matches, note James O'Connor. On va essayer de retourner la situation."
Les équipes:
Sale: Haley - McGuigan, Addison, Jennings, Odogwu - S. James (o), Stringer (m) - Lund, Beaumont, Neild - Ostrikov, Evans - Mujati, Briggs, Harrison
Toulon: Halfpenny - J. O'Connor, Bastareaud, Nonu, Habana - Trinh-Duc (o), Escande (m) - Fernandez-Lobbe, Vermeulen, Ollivon - R. Taofifenua, Gorgodze - Chilachava, Guirado, Chiocci
Remplaçants:
Sale: Lewis-Roberts, Aulika, Mills, Seymour, T. Curry, J. Mitchell, Mugford, Bedlow
Toulon: Etrillard, Delboulbès, M. Van der Merwe, Manoa, Carraro, P. Bernard, Tillous-Borde, Suta
Arbitre: Ben Whitehouse (WAL)