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© AFP/Gabriel Bouys
Le capitaine de Toulouse Thierry Dusautoir (c) lors du match de Coupe d'Europe contre les Zèbres, le 18 janvier 2014
Toulouse a terminé la phase de poule de la Coupe d'Europe sur une note décevante en s'imposant samedi chez les Zèbres de Parme (16-6) mais sans prendre le bonus offensif qui lui aurait assuré un quart de finale à domicile.
Les quadruples vainqueurs de l'épreuve (1996, 2003, 2005, 2010) ne maîtrisent plus leur avenir.
Leur victoire la semaine dernière sur les Saracens leur avait garanti de disputer une quinzième phase finale continentale. Mais leur bilan de 23 points samedi soir ne les assure pas de jouer leur quart de finale à domicile, qui constitue un avantage non négligeable dans la compétition.
Toulon (20 points), plus tard dans l'après-midi à Glasgow (16H40), l'Ulster (22) ou Leicester (20) qui s'affrontent en soirée (19H00), ainsi que Clermont (22) et le Munster (18), qui jouent dimanche, peuvent encore les doubler pour une des quatre places de meilleurs premiers de poule.
"On a assuré le minimum", constatait au micro de Canal+ l'ailier Vincent Clerc, de retour à la compétition après neuf mois d'absence pour une blessure à un genou. "On n'a pas réussi à faire ce qu'il fallait dans des conditions très difficiles. On n'a peut-être pas été assez ambitieux en début de match".
Bézy: première
Dans une rencontre terne sur une pelouse rendue très grasse par la pluie, les Toulousains ne se sont détachés au score qu'au moment où les Zèbres ont été punis pour leur indiscipline, trahis par leurs troisième-ligne.
Une faute de Dries van Schalkwyk en touche (32) et une sortie trop précoce de la mêlée de Mauro Bergamasco (36) ont coûté deux cartons jaunes coup sur coup aux Italiens.
Profitant de cette nette supériorité numérique, le demi de mêlée Sébastien Bézy a récupéré un ballon perdu par une défense épuisée et plus très lucide pour signer le premier essai de sa carrière en Coupe d'Europe (39), le seul de la rencontre.
Avec quatre points de retard à l'heure de jeu, la franchise gérée par la Fédération italienne de rugby (FIR) pouvait espérer accrocher un résultat mais deux pénalités, passées par Bézy et Doussain, ont offert la victoire aux hommes de Guy Novès.
L'un des plus attendus d'entre eux, Vincent Clerc, meilleur marqueur de l'histoire de la compétition (35 essais), a vécu un retour à la compétition un peu pâle.
"Je n'ai pas eu énormément de boulot, quelques ballons, quelques tâches défensives, a-t-il raconté. Je me suis bien senti, pas dépassé par le rythme. Il y encore du chemin pour retrouver le meilleur niveau mais j'ai retrouvé de bonnes sensations."
Et Toulouse compte sur lui en quarts, à domicile ou non.