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© AFP/Thomas SAMSON
Le président du Racing 92 (en costume), les entraîneurs (g) et le médecin du club lors du conférence de presse sur l'affaire des corticoïdes, le 18 octobre 2016 au Plessis-Robinson
Privé d'entrée en Coupe d'Europe par l'annulation du match contre le Munster, le Racing 92 a "hâte" d'entamer cette compétition dimanche à Leicester, selon ses joueurs, afin également de faire oublier l'affaire des corticoïdes qui a écorné son image.
Le décès soudain d'Anthony Foley, un des entraîneurs du Munster et ancien joueur emblématique irlandais, ayant entraîné le report de son premier match européen dimanche dernier, le Racing a connu une pause forcée de deux semaines.
Du coup, le traditionnel lundi de récupération s'est transformé en séance d'entraînement à "intensité réelle avec beaucoup plus de travail" pour ne pas perdre le rythme, a expliqué Laurent Travers jeudi.
"Revenir aux valeurs, au sport, à ce qui fait notre passion. Les joueurs ont hâte d'y être", a déclaré l'entraîneur des avants.
Une référence au tragique décès de Foley, mais aussi à l'affaire des corticoïdes qui a empoisonné la vie du club depuis deux semaines.
Mardi, le champion de France a annoncé avec soulagement que ses joueurs cadres Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff étaient "lavés de tout soupçon" concernant la présence de traces de corticoïdes dans leurs urines à l'issue de la finale du Top 14 remportée en juin.
"Les joueurs sont soulagés, même s'il n'y avait pas de doute à ce sujet-là", a sobrement déclaré jeudi le demi de mêlée Maxime Machenaud.
Le Racing 92 veut tourner la page. Le report du match contre le Munster, à une date encore à déterminer, rend le voyage en Angleterre "encore plus important", concède Thibault Dubarry. "Si on perd un match à zéro point, ce sera ensuite très dur de se qualifier".
D'autant plus que le Racing, vice-champion d'Europe, a désormais "un statut à assumer", rappelle Machenaud.
En particulier à Leicester, contre qui il s'était imposé de justesse en avril (16-19) en demi-finale. Il y aura donc évidemment un "esprit de revanche" chez les Tigers, qui pourraient de plus connaître un sursaut d'orgueil après s'être inclinés très lourdement à Glasgow (42-13).
"Il faudra tenir le ballon, de l'intensité, remporter les un contre un. L'an dernier, on a su répondre physiquement", a souligné l'ancien Bordelais.