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© AFP/Pascal Pavani
Gael Fickou de Toulouse lors du match contre Trevise le 13 janvier 2013 à Toulouse
Le Stade toulousain, qui devait gagner avec le bonus offensif contre Trévise, a rempli son contrat non sans difficulté (35-14) et jouera sa qualification en quarts de finale de la Coupe d'Europe de rugby, dimanche prochain à Leicester, tenu en échec (15-15) chez les Ospreys.
Dans les griffes des Lions de Trévise pendant une mi-temps (14-14), les Toulousains, faibles en touche mais conquérants en mêlée, ont alterné maladresses et actions tranchantes à l'image des percussions de Picamoles, homme du match, ou Albacete.
Les hommes de Novès, en difficulté depuis leur défaite aux Ospreys (6-17) le mois dernier, devront élever leur jeu pour arracher une qualification en quarts de finale qu'ils ne disputeront vraisemblablement pas à domicile (les Harlequins, Toulon et Clermont disposant d'un nombre de points supérieurs).
"On savait que la qualification passait par deux résultats positifs depuis notre défaite au pays de Galles", a reconnu le manageur Guy Novès. "Le premier est fait, le deuxième ce sera autre chose. Ce serait un cataclysme si Leicester ne gagnait pas sur son terrain", a-t-il poursuivi, malicieux.
Contre Trévise, deux essais d'avants, Botha (7e) et Albacete (30e) répondant à une percée gagnante de Benvenutti (11e) ont permis à un Stade toulousain brouillon de rester à flots (14-14) avant de prendre le large avec trois essais transformés.
"Les joueurs ont fait le boulot avec sérieux en seconde mi-temps, mais des choses me tracassent dans le jeu", a admis Novès, soucieux de la blessure à la cheville droite de Gaël Fickou qui manquera le rassemblement du XV de France en vue du Tournoi des six nations.
Sans leur capitaine Dusautoir, les Toulousains, s'ils ont inscrit trois essais par Clerc sur un coup de pied de décentrage de McAlister, Fritz en bout de ligne et Huget sur un contre de 50 mètres, rendu une copie médiocre à corriger en Angleterre.
Toulouse s'attend donc déjà "à un match de phase finale... en janvier", selon Novès.
"On a encore un peu de mal à nous libérer, a constaté Yannick Jauzion, l'expérimenté centre toulousain. Il faudra se mettre en mode international pour relever ce défi mais je sais que l'ensemble du club sera mobilisé", a-t-il poursuivi au terme de son 73 match européen.
Pour le capitaine Yannick Nyanga, les Toulousains devront être "têtus et continuer à croire en ce qu(ils font)".
"C'est l'Everest de la compétition qui nous attend. On va affronter la moitié de l'équipe d'Angleterre et quand on voit ses résultats lors des derniers tests d'automne on comprend c'est un sacré défi qui va nous être proposé", a-t-il déclaré.
Aux Toulousains de le relever pour accéder aux quarts avant, peut-être, d'espérer effacer la défaite d'Edimbourg aux portes des demi-finales l'an passé.