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© AFP/Remy Gabalda
L'ailier de Castres Marc Andreu face à Mont-de-Marsan en Top 14, le 20 avril 2013 à Castres
L'affiche Castres-Montpellier samedi en barrage du Top 14 (14h40), opposera deux vieilles connaissances qui se sont déjà affrontées à ce stade de la compétition les deux dernières saisons.
Cette confrontation devrait départager ces équipes habituées aux phases finales, Montpellier s'étant imposé (18-17) au stade Pierre-Antoine il y a deux ans, le CO ayant pris sa revanche (31-15) en mai dernier.
"Montpellier et le CO se ressemblent, a noté Laurent Labit, qui avec son compère Laurent Travers, a mené le club tarnais à trois barrages et une demi-finale en quatre ans, en notant "beaucoup de similitudes entre ces deux équipes et leur parcours".
Preuve de cet équilibre, le bilan des confrontations entre les deux clubs (en dehors des barrages) est presque égal (9 victoires pour le CO, 7 le MHR) depuis l'instauration du Top 14.
"Depuis trois ans, c'est la 9e fois qu'on joue face à Castres. On connaît bien la route, s'est amusé Fabien Galthié, l'entraîneur du MHR, il n'y a pas de surprise. Sur le terrain, c'est pareil".
Pour Labit, la différence va se faire sur "la détermination, l'envie, l'efficacité aussi". L'ex-ouvreur ne s'attend pas à "un coup" des Montpelliérains, à l'inverse du troisième ligne Antonie Claassen pour qui "leur entraîneur (Galthié, ndlr) est intelligent et a sûrement caché quelque chose".
Les Castrais se présenteront, dans un stade pratiquement plein, avec leur équipe presque au complet: si Bonello, incertain à cause d'une commotion, est bien dans le groupe, ce n'est pas le cas de Tekori, qui n'a pas obtenu le feu vert après sa fracture d'un avant-bras.
© AFP/Pascal Guyot
L'entraîneur de Montpellier Fabien Galthié sur le banc lors du match de Top 14 face au Racing-Métro, le 13 avril 2013 à Montpellier
Même cas de figure pour les Héraultais, qui seront uniquement privés de Figallo et Na'ama Leleimalefaga, pour tenter de renouveler leur succcès de 2011 avant d'atteindre la finale face aux Toulousains.
Montpellier, plus solide à l'extérieur (cinq victoires en Top 14, deux en Coupe d'Europe) et avec plus d'individualités, aborde la phase finale sur une bonne dynamique (4 victoires sur ses 5 derniers matches).
Pour Privat, la victoire "va passer par la conquête et la discipline aussi". "Le piège serait de tomber dans l'individualisme", a surenchéri le demi de mêlée Paillaugue pour qui "il y a un partout, balle au centre". L'ouvreur François Trinh-Duc, revenu à point nommé samedi dernier après une blessure, donne lui l'avantage au CO. "Ce n'est pas du 50-50, car l'équipe qui reçoit a plus de chances de gagner", a noté l'international pour qui "la beauté du sport est de faire déjouer les stats".
Mais le Castrais Martial (7 essais) et un bon nombre d'équipiers sur le départ fin mai aimeraient tant "écrire une des belles pages du club". Après avoir échoué deux fois en barrages (2010, 2011) et une fois en demies (2012), le CO voudrait forcer le destin pour offrir une finale à son emblématique duo d'entraîneurs Labit et Travers, en partance pour le Racing-Métro l'an prochain.