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© AFP/Pierre Costabadie
Bruno Pomart, organisateur de "La Saharienne", raid multisports exclusivement féminin, pose à côté d"un panneau signalétique, le 12 décembre 2014 à Dakhla (Sahara occidental)
"La Saharienne" en Amérique latine: quelque cent-vingt concurrentes françaises vont participer du 5 au 13 novembre à la deuxième édition de ce raid multisports exclusivement féminin, dans le Sud de l'Equateur.
La première édition de cette jeune épreuve s'était tenue l'an dernier à Dakhla, en bordure d'Atlantique au Sahara occidental.
"Après les sables du Maroc, nous avons traversé l'Atlantique et rejoint la cordillère des Andes en Equateur pour renforcer l'aspect +aventure+ et dépaysement de notre épreuve", explique à l'AFP l'organisateur, Bruno Pomart, ancien policier de l'unité d'élite du RAID, devenu animateur associatif.
La moyenne d'âge des participantes cette année est de 35-40 ans. L'année dernière, elles étaient quelque 70 pionnières à arpenter les sables du Sahara et seront près du double en Equateur.
Se revendiquant comme "seul raid authentique avec nuits en bivouacs" ouvert uniquement aux femmes, "La Saharienne" va se dérouler dans la région de la ville de Loja à flanc de pentes escarpées, dans un paysage de forêts de type amazonien, traversées de cours d'eau à fort débit.
Les concurrentes réparties en une soixantaine d'équipes binômes vont se mesurer pendant 8 jours dans une série d'épreuves "vertes": trail (course à pied de pleine nature), VTT, kayaks, orientation ou tir à l'arc.
"C'est en participant, dans un autre siècle, au mythique Raid Gauloises que j'avais eu l'idée de créer un jour une épreuve 100% féminine", se souvient M. Pomart, en jugeant que "les hommes étaient trop scotchés sur +la gagne+, sans voir les paysages magnifiques dans lesquels ils évoluaient, sans effort de rencontre avec les populations, sans esprit de découverte".
Cette épreuve de sport nature est ouverte aux "sportives de tous les jours" qui pratiquent une activité physique régulière, sans pour autant viser les podiums des compétitions.
"C'est une aventure sportive mais avant tout humaine qui permet d'aller à la découverte de soi, de chercher des ressources qu'on ne soupçonne peut-être pas", assure à l'AFP Ly Danh, Parisienne de 40 ans qui a déjà participé à la 1ère édition.
"C'est aussi une coupure bienvenue et entre femmes dans le quotidien des astreintes de la vie de famille", ajoute cette mère de deux enfants, responsable marketing.