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Les basketteurs de Villeurbanne, battus à Strasbourg lors des deux premiers matches, ont relancé jeudi le suspense dans la finale de la ProA en corrigeant la SIG à domicile 90 à 69.
Après avoir perdu 80 à 73 puis 73 à 61 au Rhénus, l'Asvel à offert à ses supporteurs un quatrième épisode, à l'Astroballe, où un nouveau succès leur sera nécessaire samedi (20h30) pour survivre, dans ce duel disputé au meilleur des cinq manches.
Le président villeurbannais Tony Parker, présent en tribunes aux côtés du tennisman Jo-Wilfried Tsonga, venu profiter du spectacle pendant sa convalescence (adducteurs), peut encore rêver d'un dix-huitième sacre pour son club - le plus titré de l'histoire - qui n'a plus rien gagné depuis la Semaine des As 2010.
Méconnaissable, l'équipe strasbourgeoise a elle raté une première occasion de plier l'affaire et a peut-être perdu son meneur Louis Campbell et son arrière Paul Lacombe, blessés en cours de match. Elle devra retrouver ses vertus, défensives notamment, pour ne pas revivre les désillusions des trois précédentes finales, toutes perdues, contre Limoges (2014, 2015) et Nanterre (2013).
C'est d'ailleurs un ancien Nanterrois, David Lighty, qui a joué un vilain tour à la SIG jeudi. Décevant lors des matches N.1 et N.2, l'arrière-ailier américain a revêtu le costume du bourreau, comme il y a trois ans, en retrouvant son adresse diabolique.
Artisan, avec le géant Darryl Watkins, d'un 17-0 qui a permis à l'Asvel de creuser l'écart dès le premier quart-temps (24-12), Lighty a continué sur sa lancée pour terminer les vingt premières minutes avec déjà 16 points au compteur (20 au total).
Réputé pour sa défense, Strasbourg avait déjà encaissé 43 points à la mi-temps (30 marqués). L'addition se corsait encore lorsque Villeurbanne portait l'écart à vingt unités (52-32).
Resserrant les boulons dans la raquette, Strasbourg a ensuite peu à peu sorti la tête de l'eau. Les gradins ont même frémi lorsque Rodrigue Beaubois a porté la marque à -8 (56-48). La SIG aurait pu réduire davantage le score, si l'ancien arrière de Dallas en NBA n'avait pas commis une perte de balle.
Les Verts en ont profité, en s'appuyant sur le numéro d'équilibriste d'un autre diable américain, Casper Ware (19 pts), pour se redonner de l'air (66-50). Dans le dernier acte, c'est finalement le meneur US Trenton Meacham (13 pts), lui-aussi champion avec Nanterre et Lighty en 2013, qui a apporté la touche finale, mettant fin au suspense dans cette rencontre.