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Tout proches du titre il y a moins d'une semaine, les basketteurs strasbourgeois n'ont pas réussi à stopper le retour de Villeurbanne et seront obligés de gagner mardi à domicile (20h30) s'ils veulent éviter une quatrième défaite consécutive en finale de ProA.
Le spectre des désillusions, voire d'une malédiction guette la SIG qui, après avoir remporté de main de maître les deux premiers épisodes au Rhénus (80-73 et 73-61), a chuté deux fois à l'Astroballe face à l'Asvel (69-90 puis 59-60).
Si le troisième duel s'est transformé en cavalier seul de la "Green Team", la quatrième manche samedi a laissé beaucoup plus de traces du côté du club alsacien, qui avait son deuxième titre de champion (après 2005) à portée de mains mais n'a pas été capable de s'en saisir, faute d'avoir su tuer le match.
Précipitation et crispation sont apparus chez les "Sigmen", rappelant à Vincent Collet les mauvais souvenirs d'une autre finale perdue, fin avril contre Galatasaray en Eurocoupe.
Ils devront retrouver sérénité et précision dans leur chaudron du Rhénus pour ne pas revivre les mêmes terribles déceptions que face à Nanterre en 2013 puis Limoges en 2014 et 2015.
"Strasbourg est un club qui souffre depuis quatre ans", souligne Collet. "Ça ferait plaisir à pas mal de monde si on était encore battu. Il faut donc que toute l'Alsace montre qu'elle veut ce titre autant que son équipe. Ce sera un élément essentiel de cette finale. A nous de bien l'utiliser."
Revigoré par ses deux succès à la maison, Villeurbanne vise quant à lui la passe de trois pour conquérir un 18e titre de champion de France, record absolu, et ainsi mettre fin à une période de vaches maigres. Le club rhodanien n'a plus rien gagné depuis la Semaine des As (rebaptisée Leaders Cup) en 2010 et n'a plus été sacré depuis 2009.
La défaite en finale de Coupe de France, début mai, semble lui avoir fait plus de bien que de mal - le discours de son président Tony Parker, avant le match N.3, aussi. La star de l'équipe de France sera encore en tribunes pour le duel décisif.
Depuis que Parker est devenu propriétaire de l'Asvel il y a deux ans, celle-ci n'a perdu aucun match de championnat en sa présence (7 succès). Portera-t-il encore bonheur aux siens mardi, jetant un nouveau mauvais sort à la SIG ?