Happy Birthday : |
© AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT
Le Français Moustapha Fall "dunke" lors du All Star Game de basket à l'AccorHotels Arena, le 29 décembre 2016
Le trident magique de Chalon-sur-Saône a encore frappé: avec des belles prestations de Moustapha Fall, John Roberson et Cameron Clark, les Bourguignons ont décroché leur deuxième victoire en demi-finale de ProA contre Paris-Levallois vendredi soir 84 à 77, et ne sont plus qu'à un succès d'une deuxième finale
Il s'en est fallu de peu pour que Fall et Clark ne réussissent un double-double (deux catégories statistiques au-dessus de dix unités): le pivot français a terminé avec 19 points et 8 rebonds, et l'ailier fort américain avec 19 points et 9 rebonds.
Leur influence, cumulée à celle d'un Roberson meilleur marqueur du match (21 pts), a été décisive pour permettre à Chalon de s'imposer dans le money-time dans son Colisée en ébullition.
Une seule victoire lors des trois prochains matches, dont deux de suite à Levallois lundi et mercredi, assurera aux Bourguignons une place en finale et de rêver d'un deuxième titre de champion de France après le sacre de 2012.
"Ils vont avoir un sursaut d'orgueil, et ils vont tout faire pour ne pas perdre 3-0. A nous d'aller chercher ce troisième succès le plus rapidement possible", s'est méfié Fall au micro de SFR Sport après la rencontre.
Comme lors du match 1, et lors des deux premiers matches de l'autre demi-finale entre Strasbourg et Villeurbanne (deux succès pour l'Asvel), le suspense a été au rendez-vous jusque dans les derniers instants de la partie.
Les joueurs de Jean-Denys Choulet pensaient avoir fait le plus dur en s'échappant dans le 3e quart-temps en prenant le large et 7 points d'avance, mais une faute à une seconde le fin de cette troisième période a offert à Louis Campbell trois lancers francs qu'il a convertis pour revenir à un point (53-52).
Le chassé-croisé entre Paris-Levallois et Chalon-sur-Saône a alors duré près de sept minutes dans le dernier quart-temps, avant que Roberson, muet en première mi-temps, n'aligne les paniers pour creuser un écart décisif.
"C'est dur de gagner ici. On n'est pas démobilisé, donc on n'a pas besoin de se remobiliser", a estimé Louis Labeyrie au micro de SFR Sport après la rencontre, déjà tourné vers les deux matches à venir à Marcel-Cerdan.