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© AFP/JOE KLAMAR
Les danseurs sur glace français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, après leur titre européen lors des Championnats d'Europe d'Ostrava (République tchèque), le 28 janvier 2017
Les danseurs sur glace Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, qui restaient sur deux revers, ont accueilli avec "soulagement" leur troisième titre consécutif de champions d'Europe, samedi à Ostrava (République tchèque).
Q: Qu'avez-vous ressenti au moment de remporter ce troisième titre européen ?
Gabriella Papadakis: "C'est un peu un soulagement parce que c'est ce qu'on voulait. La troisième fois, ça fait quand même beaucoup, c'est quand même important, et en plus on était troisième après la danse courte, c'était encore un autre challenge. Donc c'est encore plus fort que le deuxième (titre), qui était plus fort que le premier. (...) C'est surtout le soulagement, pas d'avoir gagné le titre, mais d'avoir bien patiné, d'avoir fait ce qu'on sait faire. (...) Il y avait beaucoup de tension après la +short+ (le programme court, à l'issue duquel ils étaient troisièmes, ndlr)."
Guillaume Cizeron: "Ce n'était pas évident. On doit beaucoup à toute notre équipe, et à notre expérience ensemble et à nos années de travail. On apprend à gérer les différentes positions dans lesquelles on se retrouve. On est très heureux d'avoir surmonté les difficultés et d'avoir patiné avec tant d'émotion."
Q: Etes-vous satisfait des modifications que vous avez apportées à votre programme libre ?
Cizeron: "Très satisfait. Un programme libre, ça évolue beaucoup, surtout quand on choisit un thème aussi complexe à la base. C'est toujours une recherche de quel mouvement colle le mieux à telle émotion. (...) Ca a été beaucoup de travail ce programme. Il arrive à maturité seulement maintenant parce que c'était un projet ambitieux, qui prend du temps. Comme chaque année, la deuxième partie de la saison est beaucoup plus fructueuse pour nous parce qu'on a le temps de vraiment l'intégrer. On essaie de délivrer quelque chose de vrai, ça prend du temps."
Papadakis: "La musique qu'on avait choisie en début d'année, qu'on a un peu modifiée maintenant, on a eu l'impression qu'il y avait des gens qui avaient un peu de mal à la digérer. On ne veut pas être novateur pour être novateur. Le but, c'est de faire passer des messages, de toucher les gens. On essaie toujours d'améliorer ça, et c'est dans ce but-là qu'on a fait des changements."
Q: La prochaine échéance, ce sont les Championnats du monde, dans deux mois à Helsinki (29 mars-2 avril), dont vous êtes doubles tenants du titre...
Papadakis: "C'est un grand défi. Il nous reste deux mois, on va beaucoup travailler et on vise la médaille d'or."
Propos recueillis en zone mixte et en conférence de presse.