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Arnaud Assoumani, médaillé d'or à Pékin, lors d'une séance d'entraînement à Villeneuve-d'Ascq, le 7 août 2012
La France compte bien faire partie des dix meilleures nations des Jeux paralympiques de Londres, qui débutent mercredi prochain, en raflant au moins seize médailles d'or grâce, entre autres, au tennis de table, au judo ou à l'athlétisme.
"La France était douzième à Pékin. L'objectif, c'est de rentrer dans le top 10. On ne va pas aux Jeux juste pour participer", disait en juillet la ministre des Sports Valérie Fourneyron.
Idéalement, la France aimerait finir neuvième. Si le peloton de tête formé par la Chine (89 médailles d'or en 2008), la Grande-Bretagne (42), les Etats-Unis (36), mais aussi l'Ukraine, l'Australie, l'Afrique du Sud et le Canada reste intouchable, la délégation française aura aussi du mal à inquiéter les Russes et les Brésiliens, qui préparent les JO-2016 de Rio.
Pour atteindre leurs ambitions, les tricolores, qui ont pour marraine l'escrimeuse Laura Flessel, devront faire mieux que l'Espagne et l'Allemagne, arrivés juste devant eux à Pékin.
Parmi les espoirs des 163 Français, figurent les champions paralympiques de Pékin, qui avaient remporté douze médailles d'or. Ils seront tous à Londres, sauf un pongiste, devenu entraîneur.
En athlétisme, Arnaud Assoumani avait remporté le saut en longueur et la sprinteuse Assia El Hannouni les titres sur 200 et 400 mètres. Elle vise cette année trois médailles d'or (100 mètres, 200 mètres et 400 mètres).
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Marie-Amélie Le Fur, médaillée d'argent à Pékin sur le 100 m, lors d'un entraînement à Villeneuve-d'Ascq, le 7 août 2012
En cyclisme, Laurent Thirionet défend son titre du contre-la-montre, tout comme Laurent François en escrime, David Smétanine en natation, Stéphane Houdet et Michael Jeremiasz en tennis (double).
Les pongistes Vincent Boury, Thu Kamkasomphou, Florian Merrien, Jean-Philippe Robin et Yann Guilhem pourraient aussi rafler des médailles, après la bonne moisson de Pékin (quatre titres).
Mais d'autres athlètes pourraient monter sur les podiums londoniens.
Comme chez les valides, le judo handisport français est gros pourvoyeur de médailles. Sandrine Aurières-Martinet, deux fois vice-championne paralympique à Athènes et Pékin, pourrait enfin décrocher l'or des moins de 52 kg.
En athlétisme, il faudra surveiller Marie-Amélie Le Fur, déjà vice-championne paralympique du 100 mètres et de la longueur en 2008 et championne du monde en 2011 sur 100 mètres, à seulement 23 ans; ou encore, pour le fond, Julien Casoli.
© AFP/Damien Meyer
Le skipper Damien Seguin, porte-drapeau français aux jeux Paralympiques, le 4 octobre 2010 au large de Saint-Nazaire
L'haltérophile Souhad Ghazouani, troisième en 2008, pourrait cette fois aller jusqu'à l'or en moins de 67,5 kg tandis que la nageuse Elodie Lorandi, vice-championne paralympique, vise elle aussi très haut.
Plusieurs cyclistes pourraient également glaner des médailles, comme Joël Jeannot ou Olivier Donval tandis qu'en voile, le porte-drapeau Damien Seguin fait figure de favori (régates 2.4).
Certains petits nouveaux devraient faire parler d'eux, comme Romain Noble, arrivé notamment deuxième en épée en individuel et par équipe aux Mondiaux 2011 et premier au sabre individuel aux championnats d'Europe 2011.
"Mon espoir, c'est la plus belle des médailles, je n'y vais pas pour autre chose", affirme le jeune homme, même si, reconnaît-il, "ce sera très dur". En aviron, le tandem Perle Bouge-Stéphane Tardieu, qui participe aussi à ses premiers Jeux, pourrait atteindre la première marche du podium après deux médailles d'argent aux Championnats du monde 2010 et 2011.
Parmi les déficients intellectuels, qui font leur retour aux Jeux après douze ans d'absence, le pongiste Pascal Pereira-Leal devrait logiquement monter sur le podium puisqu'il est numéro un mondial de sa catégorie.
En sport collectif, l'équipe de Cécifoot, double championne d'Europe, pourrait également prétendre au podium.