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Le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a fustigé lundi "une minorité d'individus qui" vise à "déstabiliser le stade", et annoncé le renforcement de la sécurité, au lendemain des incidents du match contre Lyon.
"Depuis plusieurs mois on se heurte à une minorité d'individus qui en permanence essaie de déstabiliser le stade", a dit Labrune à l'AFP.
Dimanche soir après le match comptant pour la 6e journée de Ligue 1 (1-1), interrompu vingt minutes à cause de lancers d'objets sur la pelouse, une dizaine de personnes ont été interpellées, a précisé le président de l'OM, ajoutant qu'"elles n'ont rien à faire au stade, elles ternissent l'image du club".
Labrune a annoncé une "phase de renforcement des contrôles et sanctions. On discute régulièrement avec le préfet, je n'ai pas attendu hier (dimanche) soir! Nous renforçons notre relation, eux nous aident à +éradiquer+, même si le terme est un peu fort, ceux qui n'ont rien à faire dans un stade de foot".
Le dirigeant olympien a assuré qu'il avait "sensibilisé depuis six mois" ses supporters à la tenue de matches de l'Euro-2016 au stade Vélodrome, et qu'ils avaient un devoir "d'exemplarité".
Dans un communiqué, l'OM a détaillé les mesures de sécurité, après avoir condamné le comportement "inadmissible" de certains "individus (...). Il n'est pas tolérable que quelques irresponsables mettent en danger l'intégrité physique des acteurs".
L'OM a décidé que les équipes assurant "la palpation lors de l'accès au stade (seront) renforcées car il n'est pas acceptable que des bouteilles en verre soient introduites". Les filets de protection seront également réinstallés devant la zone des virages.
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, a indiqué qu'il fallait "aider le club (de Marseille), avec les pouvoirs publics, à reprendre le contrôle de son public et notamment de ses virages", à l'issue d'une réunion d'urgence de son instance après les incidents.
Après le match, le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, s'en était pris à Vincent Labrune, traité de "guignol", et avait qualifié le Vélodrome de "zone de non-droit du foot".