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A trois mois des jeux Olympiques à Rio, l'équipe de France de natation aborde une étape symbolique à Londres, avec l'Euro-2016, qui débute lundi par le plongeon en attendant les épreuves de course.
Avant l'entrée en scène des stars des bassins le 15 mai, l'Euro-2016 met en lumière le plongeon et la natation synchronisée à l'Aquatics Centre, théâtre des JO en 2012.
La compétition, qui ne délivre pas de billets pour les JO-2016, s'étale sur deux semaines. La première est consacrée aux épreuves de plongeon et natation synchronisée, la seconde étant centrée sur les épreuves de courses (15-22 mai). Seule l'eau libre manque à cette édition.
Parmi les têtes d'affiche en plongeon, on retrouve le Français Matthieu Rosset, tenant des titres européens sur 1 m et 3 m, mais aussi Laura Marino, vice-championne d'Europe 2015 sur 10 m.
En natation synchronisée, il y aura de la nouveauté avec le duo mixte qui fait son entrée au programme européen un an après les Mondiaux. Benoît Beaufils (4e aux Mondiaux-2015) défendra les couleurs de la France en duo libre aux cotés de Chloé Kautzmann. Sa partenaire des Mondiaux, Virginie Dedieu, est désormais entraîneur chez les Bleus.
- Au bon souvenir de Manaudou -
Côté course, cet Euro constituera un retour aux sources pour Florent Manaudou, qui avait glané sa première grande médaille lors des JO de Londres avec de l'or surprise sur 50 m libre. Et le super champion français devra attendre le dernier jour, dimanche 22 mai, pour s'élancer sur sa distance fétiche, pour laquelle il détient tous les titres et la meilleure performance mondiale 2016 (21.42).
Le leader tricolore est à la tête d'une équipe de 29 nageurs (11 filles et 18 garçons), dont la plupart iront à Rio au regard d'une sélection qui a suscité l'incompréhension.
Outre Manaudou, ce sera également un retour chargé de symboles pour Yannick Agnel, sacré champion olympique en 2012 sur 200 m libre et qui doit prendre une décision sur sa volonté (ou non) de nager la distance en individuel à Rio. A Londres, il ne prendra part qu'au relais 4x200 m libre, samedi 21 mai.
Jérémy Stravius, qui avait échoué à se qualifier pour les JO-2012 en individuel, s'alignera seulement sur 100 m libre, une distance qu'il apprivoise cette saison et sur laquelle il sera en lice à Rio.
Outre les Français, il y aura du beau monde dans le bassin londonien, à commencer par les Britanniques champions du monde en titre, James Guy (200 m libre) et Adam Peaty (100 m brasse).
La Grande-Bretagne entend conserver son statut de première nation européenne après sa moisson exceptionnelle en 2014 (24 médailles dont 9 en or).
Il faudra aussi compter sur la 'Dame de fer', la Hongroise Katinka Hosszu, quintuple championne du monde.