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© AFP/ROMAIN LAFABREGUE
Clément Mignon et Jérémy Stravius lors des Championnats de France en petit bassin, le 8 décembre 2013 à Dijon
Après des jeux Olympiques ratés, la natation française fait son retour dans les bassins pour une nouvelle olympiade annoncée sans stars, lors des Championnats de France en petit bassin, de jeudi à dimanche à Angers.
La compétition, qui se déroule en bassin de 25 m et donc de seconde importance, ressemblera à une revue d'effectifs post-olympique: qui reste-t-il pour porter la France?
Les Bleus ont brillé lors de la précédente olympiade. Mais l'aventure s'est achevée en queue de poisson à Rio sur une déception sportive (deux médailles d'argent), doublée de déchirements entre nageurs, mais aussi entre les anciens champions (Laure Manaudou, Alain Bernard) et l'encadrement.
Depuis, Florent Manaudou, qui s'essaye au handball, Yannick Agnel ou Camille Lacourt ont quitté les bassins.
Dans ce contexte, l'équipe de France - qui a également perdu des maillons forts du relais 4x100 m libre comme Fabien Gilot - cherche une relève, sur fond d'inquiétude.
"C'était une génération magique. Maintenant c'est plus complexe. Il est possible qu'on ne retrouve jamais de nageurs de talent aussi nombreux et aussi longtemps. Mais il y a quelque chose à construire ensemble maintenant. Il faut avancer et faire table rase du passé", a plaidé le directeur technique national, Jacques Favre.
Les Championnats de France, qualificatifs pour les Mondiaux en petit bassin (6-11 décembre) à Windsor (Canada), devraient donner quelques indications. D'abord sur l'état de forme et la motivation des "anciens": Jérémy Stravius, Charlotte Bonnet, Mehdy Metella, Clément Mignon et Jordan Pothain.
Stravius, passé à côtés de ses JO à Rio, reste l'un des cadres de l'équipe de France avec ses six médailles mondiales en grand bassin dont une en or en 2011 (100 m dos).
- Pothain et Bonnet en 1re ligne -
Reste à savoir si l'Amiénois (28 ans) compte poursuivre.
"Mon avenir, je ne sais pas trop, je prends les jours comme ils viennent", a indiqué le nageur polyvalent, qui s'est dit actuellement en "demi-pause" et qui voit en Jordan Pothain le futur grand champion des Bleus, tout comme Philippe Lucas.
"Je peux mettre ma paie sur la table, s'il travaille bien et qu'il n'a pas de problèmes, il (Pothain) sera champion olympique du 400 m dans 4 ans", a lancé l'ex-mentor de Laure Manaudou, championne olympique du 400 m en 2004.
Bonnet, âgée de 21 ans, est la leader d'une équipe de France féminine peu performante à très haut niveau.
La Niçoise a tenu sa place aux JO en se hissant en finale du 200 m libre, une course particulièrement relevée à Rio.
Elle a montré de bonnes choses en 2016 avec une médaille de bronze continentale et court après sa première médaille mondiale. Mais il lui reste encore du chemin à parcourir.
Aux côtés de Stravius et Bonnet, Metella a une carte à jouer sur 100 m papillon, distance sur laquelle il a été médaillé de bronze aux Championnats d'Europe grand bassin en mai dernier.
Son partenaire d'entraînement à Marseille, Clément Mignon fait partie des hommes à suivre, sur 50 m et 100 m libre.
Le programme:
Jeudi, vendredi et samedi: séries à partir de 9h00, finales à partir de 18h00
Dimanche: séries à partir de 9h00, finales à partir de 17h00