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La Fédération française de natation a décidé mercredi de laisser le choix à Yannick Agnel de défendre ou non son titre sur 200 m nage libre aux jeux Olympiques de Rio a indiqué le DTN de l'équipe de France, Jacques Favre, lors de l'annonce de la sélection des nageurs pour les JO.
"La place lui sera attribuée dès que l'on aura discuté avec lui de son projet", a ajouté Jacques Favre. Agnel n'a officiellement pas décroché son ticket pour les JO sur 200 m en individuel lors des championnats de France la semaine dernière.
"Il reste une place" et elle lui a été "réservée" sur la distance, a assuré Jacques Favre.
Agnel, sélectionné pour le relais 4x200 m, avait fini 3e du 200m nage libre lors des championnats de France, une course remportée par Jérémy Stravius, sans qu'aucun nageur ne réalise le temps minimal requis. Les images TV ont montré qu'Agnel avait terminé 2e, déclenchant une polémique tout en semant une grande confusion. Le nageur avait déposée un recours contestant son temps officiel.
Au vu du résultat du champion olympique, la FFN s'était gardé la possibilité de repêcher le Nîmois.
Mais Agnel a alimenté la confusion en déclarant mardi qu'il avait "envie d'être repêché" tout en se réservant le droit de renoncer au 200 m libre individuel en fonction de ses sensations à l'entraînement.
"J'ai vu qu'il y avait quelques atermoiements pour savoir s'il voulait le faire ou pas. Il faudra se décider rapidement. J'attends d'avoir un rendez-vous avec lui", a ajouté Jacques Favre.
Jordan Pothain, qui avait lui terminé officiellement 2e devrait finalement lui se concentrer sur le 400 m selon le DTN.
Les responsables de la FFN ont par ailleurs annoncé une sélection large (28 nageurs), alors qu'ils avaient précédemment déclaré vouloir faire preuve d'une grande rigueur.
"On n'a pas lâché sur l'exigence, s'est défendu Jacques Favre. On a simplement essayé de secouer notre collectif mondial, de proposer des critères de temps peut-être insensés, de les mettre dans une zone d'inconfort. Certains ont été aspirés par ces critères, tous ont amélioré leurs temps."
"Cette équipe là est plus forte que celle de Kazan (championnats du monde en août 2015, ndlr) et au moins aussi forte qu'il y a quatre ans", a-t-il conclu.