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© AFP/PASCAL PAVANI
L'international français Daniel Narcisse répond aux journalistes, le 5 janvier 2017 à Toulouse
A l'aube de sa 300e sélection et du début du Championnat du monde en France (11-29 janvier), l'arrière gauche ou demi-centre de l'équipe de France Daniel Narcisse, 37 ans, assure aborder "toutes les compétitions comme si c'était la dernière".
Q: Qu'attendez-vous de ce premier match amical face à la Slovénie vendredi à Toulouse ?
R: "La compétition va arriver très vite. Il reste deux matchs pour affiner les réglages et ce sont deux matchs très importants dans cette optique. C'est difficile quand la compétition a commencé de faire des réglages et on a encore quelques jours devant nous avant d'aller au front. La préparation a été construite pour que tout le monde arrive à son pic de forme pour le début de la compétition, mercredi prochain face au Brésil. Depuis quelques entraînements, on voit que toute le monde retrouve son meilleur niveau et pour faire une belle compétition, on aura besoin de tout le monde".
Q: Vous pourriez fêter dimanche à Montpellier face à la Slovénie votre 300e sélection avec l'équipe de France. Que vous inspire ce chiffre ?
R: "Un film de gladiateurs, non ? (large sourire). J'essaie de ne pas trop me retourner et de plutôt voir les sélections qui arrivent. Depuis l'année dernière, j'aborde toutes les compétions comme si c'était la dernière compétition et j'essaie de me servir de ce vécu. Dans l'histoire de l'équipe de France, la notion de partage et de transmission est très importante. Ce sont des valeurs fondamentales que les plus anciens, comme moi, essaient de transmettre. On essaie d'abord de bien intégrer les nouveaux dans la vie de groupe mais aussi de leur donner le maximum d'informations sur le jeu et nos automatismes".
Q: Vous êtes le seul joueur, avec Thierry Omeyer, à avoir vécu le titre de champion du monde en France en 2001. Quels souvenirs en gardez-vous?
R: "Toutes les aventures ont une saveur différente mais c'est sûr que 2001 à une place à part. Aller au bout d'un championnat du monde à domicile: ce fut vraiment un grand moment pour moi. C'était il y a longtemps, "à l'époque" comme dit mon fils (il sourit), mais j'espère que tout ce que l'on a pu vivre dans cette compétition, notamment avec "Titi" (Omeyer, ndlr) mais aussi avec les deux coachs (Didier Dinart et Guillaume Gille, ndlr), pourra nous servir pour essayer de préparer du mieux possible ce rendez-vous que tout le monde attend".
Propos recueillis en conférence de presse