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© AFP/Josep LAGO
Les pilotes Yamaha Maverick Vinales et Valentino Rossi au coude à coude, lors des essais du GP de Catalogne à Montmelo, le 10 juin 2017
Alors que le MotoGP n'avait pas connu championnat aussi serré depuis l'introduction de l'actuel barème de points en 1993, les prétendants au titre mondial tenteront de se rapprocher encore du leader Maverick Vinales lors du Grand Prix des Pays-Bas, huitième manche de la saison, dimanche.
L'Espagnol de Yamaha ne compte "que" 111 points dans sa musette, soit le plus faible total pour un pilote en tête au classement général après sept courses depuis 24 ans. Cinquième, son coéquipier italien Valentino Rossi pointe à 28 longueurs seulement, soit le plus court écart pour un top 5.
L'homme en forme du moment, l'Italien Andrea Dovizioso (Ducati), vainqueur des deux précédents GP, n'a que sept unités de retard sur Vinales, alors que les Espagnols de Honda Marc Marquez et Dani Pedrosa chassent à respectivement 23 et 27 points.
Dans ces conditions, Vinales, décevant 10e à domicile voilà deux semaines, sait qu'il n'a pas droit à une seconde contre-performance. "Nous devons vraiment être sur le podium et prendre autant de points que possible, clame-t-il. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être en difficulté dans les prochaines courses".
- Météo changeante -
Vinales comme Rossi (8e en Catalogne) devraient toutefois mieux figurer dans la "cathédrale", le surnom du circuit d'Assen (nord-est des Pays-Bas). Yamaha y est en effet toujours très à l'aise, avec un record de huit victoires sous l'ère MotoGP.
La météo aussi a son mot à dire aux Pays-Bas, comme l'a encore démontré l'édition 2016, remportée sous une pluie diluvienne par l'Australien Jack Miller (Honda Marc VDS). Si l'on n'attend rien de tel cette année, on devrait retrouver, après deux courses particulièrement chaudes, des conditions changeantes proches de celles du GP de France, où l'Espagnol s'est imposé mi-mai.
Un bon point aussi pour Johann Zarco (Yamaha Tech3), qui est monté pour la première fois sur le podium dans la catégorie reine au Mans (2e), après cinq courses seulement, et compte quatre top 5 cette saison.
Fidèle à son mantra, le Français explique avoir appris du GP de Catalogne, au cours duquel il est remonté de la 14e place sur la grille à la 5e place finale, et de la journée de test qui a suivi sur le circuit de Montmelo.
"Je peux utiliser ces informations pour être plus efficace lors des essais libres afin d'être en position de bien me qualifier et donc d'avoir plus de chances en course pour un autre podium", assure le sixième au classement général avec 75 points, le meilleur total jamais enregistré après sept courses par un +rookie+ courant pour une équipe indépendante.
Lors des trois derniers GP, les chronos réalisés en essais avaient contraint l'Avignonnais à passer par la première séance qualificative (Q1), plutôt que de disputer directement la Q2, où se jouent les meilleures places sur la grille.
- Rins de retour -
A noter enfin, chez Suzuki, le retour de l'Espagnol Alex Rins, après une fracture au bras gauche en avril.
En Moto2, on attend une fois de plus l'Italien Franco Morbidelli, leader au Championnat du monde, et l'Espagnol Alex Marquez: le duo de pilotes de l'écurie Marc VDS a remporté six courses cette saison. Revenu à sept points au général, le Suisse Thomas Lüthi (CarXpert Interwetten) a également un coup à jouer.
Pas de problème comptable, par contre, pour l'Espagnol Joan Mir (Honda), en tête dans la catégorie Moto3. Vainqueur à quatre reprises en 2017, il compte 45 points d'avance sur son plus proche poursuivant.
Comme l'an dernier, les courses auront lieu dimanche, et non plus samedi. Les horaires diffèrent toutefois des autres GP européens (Moto3 11h00, MotoGP 13h00 et Moto2 14h30).