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Müller, Özil, Götze, Schürrle: trois de ces quatre joueurs de renom à trémas occuperont le front de l'attaque pour l'équipe d'Allemagne en quarts de finale du Mondial-2014 contre la France, vendredi au Maracana.
L'astre le plus brillant de la Nationalmannschaft, Reus, est absent du Brésil sur blessure, tandis que l'étoile du remplaçant Podolski a pâli avec 45 minutes sans aucun éclat lors de son unique titularisation dans le tournoi. La jeune pépite Draxler (20 ans), qui n'est pas encore apparu, part de plus loin encore.
Observations d'une galaxie d'importance aiguë pour les Bleus:
- Müller, l'étoile du Nord -
"Faux 9" mais vrai buteur, Müller (24 ans), c'est LA référence de l'attaque allemande, l'intangible repère en tant que spécialiste des Coupes du monde (5 buts en Afrique du Sud, déjà 4 au Brésil en 4 matches). "Je suis persuadé que Thomas Müller pourra bientôt être le seul meilleur buteur en Coupes du monde", a dit Ronaldo qui détient toujours ce record (15 buts) en compagnie désormais de Klose, devenu remplaçant à 36 ans.
C'est le type de joueur "imprévisible", "peu orthodoxe", selon le sélectionneur Joachim Löw, fasciné parce qu'il ne sait pas lui-même "en tant qu'entraîneur les déplacements qu'il fait", ce qui rend le Bavarois (53 sélections, 21 buts) "très difficile à marquer" pour les adversaires.
Penalty, buts de raccroc, de la tête ou de classe, "Miller", comme les Brésiliens l'appellent, est efficace devant les cages mais travaille aussi pour l'équipe en passant sur les côtés en cours de match, comme il l'a fait contre l'Algérie en offrant la passe décisive pour l'ouverture du score en 8e de finale (2-1 a.p.). Et, généreux sur le terrain comme pour mettre l'ambiance en-dehors, il sait aussi défendre.
- Özil, l'étoile mystérieuse -
Depuis qu'il est passé à Arsenal il y a un an, c'est le trou noir. Au Brésil, Mesut Özil (25 ans) est apparu dans le droit-fil de sa saison en demi-teinte chez les Gunners. Sans l'influence, la magie et les passes décisives qui caractérisaient le milieu offensif depuis son éclosion au plus haut niveau, au Mondial-2010. La faute à un positionnement côté droit, selon lui.
Aucune passe décisive, mais désormais un but, marqué en fin de prolongation contre l'Algérie. Est-ce le déclic pour le leader technique (59 sélections, 18 buts), que devront surveiller Matuidi et Evra ? Cela ne l'a en tout cas pas prémuni des critiques.
"Mesut Özil était en 2010 et en 2012 l'homme fort du tournoi. Ca, je ne peux quand même pas tout simplement l'oublier", a avancé Löw dans l'hebdomadaire Die Zeit pour justifier la confiance qu'il maintient au crack éteint. "Mesut Özil est extrêmement important pour nous, a-t-il souligné. Si nous arrivons à le remettre en forme dans les jours qui viennent, alors il est incontournable pour l'équipe. Parce que je sais qu'il peut décider d'un match et influer dessus en une seule action".
- Götze et Schürrle, étoiles filantes -
Götze a filé, et Schürrle file vers sa place, tel semble le sens de l'histoire qui s'ébauche depuis le match contre l'Algérie.
Götze (33 sélections, 10 buts), titulaire à trois matches sur quatre, n'a produit que deux coups d'éclat, le penalty du 1-0 qu'il provoque contre le Portugal et l'ouverture du score face aux Ghana. La starlette (22 ans), remplaçante au Bayern Munich, était pourtant venue avec de "grandes ambitions" à la Coupe du monde, comme il l'avait dit au magazine Kicker: "Je veux montrer au Brésil ce dont je suis capable". Mais le temps presse pour le grand espoir du foot allemand...
Au delà de son but, d'une "Madjer" un peu heureuse ("il fallait que le ballon rentre, j'ai eu bien sûr un peu de chance") qui a mis l'Allemagne sur la voie des quarts, Schürrle (36 sélections, 14 buts) a créé du danger par son sens de la profondeur. Les joueurs entrés en jeu "ont aidé l'équipe, lui ont donné un élan", selon Löw. Et puis, l'attaquant de 23 ans a déjà marqué contre des Français, ceux du Paris SG, avec Chelsea en quarts de finale retour de Ligue des champions...