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Le sélectionneur des Pays-Bas Louis van Gaal, "convaincu que les Pays-Bas" sont capables d'à nouveau atteindre la finale, espère jeudi que son pays sera "la surprise du Mondial", à la veille du match face à l'Espagne dans le groupe B.
"Mais nous débutons face à la formation N.1. Ce sera donc très difficile", a-t-il tempéré.
Q: Que vous inspire vos premiers jours au Brésil ?
R: "Ce tournoi m'inspire plein de choses positives. D'abord, l'accueil a été incroyable. Les Brésiliens sont vraiment charmants. Cela va être une belle aventure humaine. Et au niveau sportif, nous nourrissons l'ambition d'aller le plus loin possible. Pour un joueur ou un entraîneur, un Mondial, c'est le sommet. Ca l'est encore plus ici au Brésil. J'avais manqué le Mondial-2002 lors de ma première prise de fonction comme sélectionneur des Oranje. Quand l'occasion s'est présentée de redevenir sélectionneur en 2012, je n'ai pas hésité. Pour vivre un tournoi comme celui-ci."
Q: Comment allez-vous vous y prendre pour tenter de contrarier l'Espagne ?
R: "Il n'y a qu'une solution pour bloquer les Espagnols, il faut défendre de façon très compacte. Ensuite, lorsque nous récupérerons le ballon, il faudra un jeu rapide, direct et bien exécuté. Ce ne sera pas facile, car l'Espagne défend aussi très bien. Mais je crois dur comme fer que nous pouvons réussir quelque chose de bien demain. Même s'il fait être conscient que l'Espagne joue peut-être le meilleur football."
Q: La Fédération néerlandaise a fixé comme objectif une place en quarts de finale. C'est jouable ?
R: "Nous ferons tout notre possible pour être la surprise de ce tournoi. Mais nous débutons contre les champions en titre, les N.1, donc, ce ne sera pas facile. Mais nous pouvons atteindre les demi-finales ou la finale. J'y crois fermement. Mais pour cela, il faut que tout fonctionne sans accroc."
Q: Certains de vos joueurs sont jeunes et manquent d'expérience, en défense surtout. Ne craignez-vous pas qu'ils supportent mal la pression ?
R: "Certains gars vont être nerveux, c'est sûr. Je vais être très attentif à ces garçons qui pourraient avoir des difficultés avec l'importance de l'enjeu et le contexte. Je leur dirai que la pression est davantage sur mes épaules que sur celles des joueurs. Je ne peux pas me tromper. J'ai bien sûr parlé aux joueurs de la pression inhérente à un championnat du monde. Ca ne doit pas les paralyser. Au contraire. Ils vivent quelque chose d'unique. Et demain, face à l'Espagne, nous ne sommes pas favoris. Tout comme nous ne sommes pas favoris du tournoi. Je répète: j'espère que nous serons la bonne surprise du Mondial."
Propos recueillis en conférence de presse