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"C'est au président d'en décider", a affirmé le sélectionneur Luiz Felipe Scolari en défendant son bilan et ses joueurs, samedi, après le match pour la 3e place perdu face aux Pays-Bas (3-0).
Q: Etes-vous le mieux placé pour rénover la Seleçao?
R: "C'est au président d'en décider. Nous allons lui remettre un rapport final et c'est à lui d'analyser ce qui doit être fait. Il était prévu dès le début que je remettrais mon poste entre les mains du président (de la Confédération brésilienne) que nous gagnions ou pas. C'est ce que je vais faire, en même temps que lui remettre le rapport de la commission technique. Il a toute la capacité pour décider ce qu'il y a lieu de faire."
Q: Resterez-vous plus marqué par votre victoire en 2002 ou la défaite en 2014?
R: "C'est la troisième Coupe (du monde) que je dispute comme sélectionneur, deux avec le Brésil et une avec le Portugal (2006). Lors des trois, j'ai fini dans les quatre meilleurs du monde. Une fois, j'ai gagné, en 2002, les deux autres fois, j'ai perdu et j'ai fini parmi les quatre meilleurs. Donc, je ne vais pas me lamenter toute la vie. Parce que dans le football très souvent, une minute de jeu peut modifier le résultat d'un match et un classement. Le résultat de 7 à 1 contre l'Allemagne (en demi-finale) a été le pire de l'histoire. Je le sais. Mais il faut aussi voir le côté positif. En 2006, 2010, nous n'avons pas fini parmi les quatre meilleurs. Et en 2014, si."
Q: Le Brésil semble figé dans le temps, un peu attardé. Avez-vous besoin d'un recyclage par rapport aux sélectionneurs européens?
R: "Quand nous gagnons la Coupe des confédérations (juin-juillet 2013), les autres devraient donc venir au Brésil se recycler? Non. Ce sont des compétitions avec de très bonnes équipes et à un moment ou à un autre, il est toujours possible de perdre. Même comme cela, je rappelle qu'en un an et demi, nous avons gagné une Coupe des confédérations et terminé dans les quatre premiers du monde. Cela n'a rien à voir avec les entraîneurs. Nous avons une équipe qui est encore très jeune. Une équipe qui vient de prendre sept buts et qui le match suivant (face aux Pays-Bas) prend un but dès les premières minutes. Il y a de quoi être abattu. Mais même comme cela, l'équipe a bien joué, elle s'est battue, elle s'est créé des opportunités. Cette génération n'a pas à être marquée. Elle va rester marquée par le résultat des sept buts, oui. Mais elle va aussi être marquée comme une génération qui a commencé une étape pour le Mondial-2018 avec un classement parmi les quatre meilleures du monde."