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Les huit rescapés du Mondial-2014 vont profiter des quarante-huit heures sans match, mercredi et jeudi, pour se projeter sur les quarts de finale et récupérer des efforts fournis sous la chaleur.
Le compte à rebours accélère. Dans onze jours, un nouveau champion du monde sortira du mythique stade Maracana, avec la Coupe du monde dans les mains.
La première phase a permis d'écarter quelques prétendants sérieux au titre, parmi lesquels l'Espagne, sacrée en 2010, l'Italie et le Portugal.
Demi-finaliste en 2010, l'Uruguay est tombée en huitièmes de finale, victime de la Colombie (2-0), mais surtout des conséquences de l'affaire Suarez. Suspendu pour neuf matches et privé de toute activité liée au football pour quatre mois, l'attaquant a finalement reconnu avoir mordu le défenseur italien Giorgio Chiellini.
La Colombie a été l'une des équipes les plus impressionnantes depuis le début du Mondial. Les trois succès décrochés lors de la première phase et la confortable victoire sur l'Uruguay ont déjà consacré l'approche athlétique et technique des Cafeteros, portés par le génie de James Rodriguez, pour l'instant meilleur buteur du Mondial (5 buts).
L'oppositon entre le prodige de Monaco et le Brésilien Neymar en quart de finale, vendredi à Fortaleza, devrait constituer l'un des grands moments de cette Coupe du monde, festive et enchanteresse.
- Avantage aux Amériques et à l'Europe -
Deux autres équipes se sont hissées sans trop d'encombre en quart de finale, et sans passer par la "case prolongation": la France et les Pays-Bas.
Face au Nigeria, les Français ont certes attendu les dix dernières minutes pour faire la différence (2-0), mais ils ont surtout évité d'entamer leur capital physique en passant trente minutes supplémentaires sur la pelouse.
Les Néerlandais ont patienté encore plus longtemps, avant de battre le Mexique (2-1), mais eux aussi dans le temps réglementaire.
En revanche, toutes les autres équipes sont passées par la prolongation, dans la moiteur des stades brésiliens. L'épreuve fut particulièrement pénible pour les Brésiliens, poussés par le Chili jusqu'à une dramatique séance de tirs au but (1-1 a.p.; 3 t.a.b à 2).
Les pleurs du gardien Julio Cesar, avant même la séance dont il fut le héros, et les prières adressées aux cieux par ses coéquipiers ont montré à quel point la Seleçao était sous pression.
Le cap des huitièmes de finale a également été éprouvant pour le Costa Rica, victorieux de la Grèce aux tirs au but (1-1 a.p.; 5 t.a.b. 3), mais aussi pour l'Allemagne face à l'Algérie (2-1 a.p.), la Belgique face aux Etats-Unis (2-1, a.p.) et surtout l'Argentine (1-0, a.p.) face à la Suisse.
Globalement, l'Afrique, qui a perdu ses deux représentants (Algérie et Nigeria) en huitièmes de finale, laisse la voie libre à l'Europe et aux Amériques (centrale et du sud) pour se partager le tableau des quarts.
Lors du mondial-2010, en Afrique du Sud, il ne restait plus que quatre Sud-Américains en quarts: Brésil, Uruguay, Argentine et Paraguay. Au pays du "futebol"-roi quatre ans plus tard, l'Amérique du Sud ne possède plus que trois membres, Brésil, Colombie et Argentine mais l'Amérique centrale place un invité surprise, le Costa Rica.
Il y a quatre ans, l'Europe n'avait placé que trois représentants en quarts: Pays-Bas, Allemagne et Espagne. Cette année, elle fait mieux avec la Belgique, qui a rejoint la France, l'Allemagne et les Pays-Bas.
L'Europe face aux Amériques: le match peut commencer !