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Le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari s'est emporté vendredi contre la blessure de Neymar, estimant qu'il était "chassé" depuis trois matches, mais que Zuniga le défenseur colombien n'avait pas intentionnellement blessé la star.
Q: La situation de Neymar?
R: "Je pose la question: Même pas un carton jaune? Rien. Thiago passe devant le gardien, carton jaune. C'est incompréhensible. Et, tout le monde sait que Neymar est chassé sur le terrain. Ca fait trois matches que ca arrive, mais personne ne trouve que c'est vrai. On pense que ce sont les joueurs allemands ou autres qui sont victimes. Il a reçu le genou dans les cotes, il pleurait de douleur."
Q: L'arbitre est-il en cause?
R: "L'arbitre va examiner son match et voir qu'il a pu commettre une ou deux erreurs sur certaines actions, qu'il aurait dû interdire certaines situations. Nous aussi, nous avons commis des actions, nos joueurs ont disputé des duels, de manière plus engagée que la normale. On le sait... Qui sait, il aurait pu interdire notre jeu violent et leur jeu violent sur certaines actions et qui sait peut-être qu'il ne se serait pas passé ce qui s'est produit. Toutefois, je ne crois pas que ce soit intentionnel. Ca arrive sur un ballon qui sort après un corner, Neymar prend le ballon devant et il (Zuniga) essaie de couper l'action."
Q: Le Brésil a montré un meilleur visage...
R: "On a les moyens de franchir les deux marches qui nos séparent du titre. On en a franchi cinq, il en reste deux. On a eu une semaine agitée en raison de certaines choses. Vous (la presse) avez surdimensionné l'histoire des pleurs (...) Là, on a gagné mais il ne faut pas oublier qu'il y a un an et demi, personne ne croyait en la sélection. Les gens disaient: +on ne passe pas la première phase...+ On est passé. On disait: +on ne passe pas la Colombie...+ On est passé. On a un match prévu contre l'Allemagne qui est sur le chemin de la finale. C'était un des adversaires prévus."
Q: Vous avez fait un bon match mais la fin a été difficile?
R: "Si on avait mieux finalisé nos opportunités... Leur gardien (Ospina) a fait 2-3 arrêts sur des actions de Hulk notamment. On a eu des occasions. Si on les avait transformées, on aurait eu plus de tranquillité en seconde période. Sur leur but, on a perdu le ballon et quand on a encaissé ce but, ça nous a rendu nerveux et surtout provoqué une avalanche colombienne. La Colombie a alors mis trois attaquants plus James qui fluctuait entre les lignes. On était fatigués."