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Autographes, remerciements, acclamations... Les Bleus sont rentrés dimanche en France, accueillis à l'aéroport du Bourget, près de Paris, par environ 200 supporteurs réconciliés avec leur équipe malgré son élimination en quarts de finale du Mondial de foot au Brésil.
Les joueurs, qui avaient quitté samedi leur camp de base de Ribeirao Preto pour rentrer à Paris, via Rio de Janeiro, ont atterri peu après 12H00.
Après un court moment à l'intérieur de l'aéroport, emmenés par le milieu Mathieu Valbuena, accompagnés du sélectionneur Didier Deschamps et encadrés par les forces de l'ordre, ils sont tous sortis rencontrer les supporteurs, pour signer des autographes.
Les 23 joueurs, en survêtement, ont passé quelque minutes auprès de leur fans, qui avaient afflué tout au long de la matinée, avant de monter chacun dans un taxi.
Les joueurs français peuvent partir en vacances la tête haute avec le sentiment du devoir accompli. Pour une nation retombée à la 17e place du classement Fifa et qui ne faisait plus peur à personne, il s'agit bel et bien d'une rédemption.
Le beau parcours sportif des Bleus, par ailleurs exemplaires dans leur comportement, leur a permis d'effacer, quatre ans après, le terrible souvenir du fiasco sud-africain de Knysna et de la pathétique grève de l'entraînement.
- Vers l'Euro-2016 -
Rassemblés devant le terminal du Bourget, les supporteurs, parfois maquillés et munis de drapeaux nationaux, avaient bravé le mauvais temps pour saluer leurs idoles en criant: "Allez les Bleus", "Merci les Bleus", fredonnant parfois la Marseillaise.
"Ils sont remontés dans notre estime par leur comportement. Ils ont redoré l'image de l'équipe et de la France", se félicitait Leslie Filiatre, 19 ans, enveloppée du drapeau français.
"On est satisfait, on a retrouvé une ambiance qui n'existait plus depuis des années", s'est réjoui Olivier Morisset, 44 ans, venu avec sa femme et ses trois fils. "C'est une équipe qui est née, qui a un avenir très prometteur", a-t-il estimé.
"L'Allemagne, c'est notre chat noir", constatait Jean-Luc Merisse, 50 ans, tout en agitant frénétiquement un imposant drapeau tricolore. "Il fallait bien un grand drapeau pour une grande équipe..."
Les hommes de Didier Deschamps n'ont pas démérité au Brésil, en sortant d'abord premier du groupe E, puis en battant le Nigeria (2-0) en 8e avant de s'incliner (0-1) face à l'Allemagne, véritable référence du football international, en quarts de finale.
Rien n'était immédiatement prévu pour eux du côté de l'Elysée. "Peut-être dans quelques semaines, on verra", a-t-on indiqué dans l'entourage de François Hollande, en déplacement dimanche en Auvergne.
A plusieurs reprises, le chef de l'Etat, amateur de football, avait convié journalistes, collaborateurs, politiques ou lycéens à l'Elysée pour regarder les matches de l'équipe de France au cours de la compétition.
Le 4 septembre, les Bleus reviendront au Stade de France pour affronter en amical les Espagnols, avant les matches de qualification pour l'Euro-2016, qui se jouera en France.
En tant que pays hôte, la France est d'ores et déjà qualifiée pour l'Euro.
Plus fan que jamais, Jean-Luc Merisse est lui persuadé que ces Bleus-là pourront aller jusqu'en "finale de l'Euro-2016 et (gagner) la Coupe du monde en 2018".