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Le Nigeria s'est relancé dans le groupe F du Mondial-2014 en éliminant la Bosnie (1-0), lesée par un hors-jeu imaginaire en début de rencontre, samedi à Cuiaba.
Encore une décision qui va faire couler beaucoup d'encre ! A la 21e minute, l'arbitre néo-zélandais Peter O'Leary a refusé un but de Dzeko pour un hors-jeu imaginaire. Et la double peine venait huit minutes plus tard quand Odemwingie ouvrait le score (1-0). Et ce sera le seul but, validé, du match.
Et voilà la Bosnie, qui jouait sa première Coupe du monde, éjectée de la course aux huitièmes de finale avant même le troisième et dernier match de poule le 25 juin à Salvador. Qui sait ce qui aurait pu se passer sans cette erreur en début de match?
Pour les "Super Eagles" du Nigeria, il suffira d'un nul lors de cette dernière journée, contre une Argentine déjà qualifiée, pour aller en huitièmes de finale.
Au-delà d'une erreur d'arbitrage pénalisante, les Bosniens pourront regretter la faillite de leur buteur Dzeko, trop maladroit devant la cage, sauf sur son but injustement refusé... Et malheureux, aussi, puisque Dzeko a trouvé un poteau dans les arrêts de jeu !
Bizarrement, les joueurs de Safet Susic se sont précipités pour revenir au score, gâchant leur finition et accumulant les mauvais choix, alors qu'ils étaient techniquement supérieurs aux champions d'Afrique en titre.
- France-Nigeria en huitième ? -
Pour la suite de la compétition, les Nigérians pourraient bien croiser la route de la France, pas encore qualifiée elle non plus, en huitièmes de finale le 30 juin à Brasilia.
Les Bleus, supérieurs sur ce qu'ils ont montré, devront se méfier d'Emenike, joueur axial capable d'aller se promener sur un côté, sur le flanc droit de préférence, où il a fait des dégâts chez les Bosniens. C'est lui, qui, en costaud, s'est débarrassé de Saphic, un amateur de combat rapproché pourtant, pour délivrer un bijou de centre en retrait pour Odemwingie sur le seul but du match.
Le joueur de Fenerbahçe a fait passer une sale soirée à Spahic et Sunjic, résistant à leurs charges et gardant suffisamment d'influx et de lucidité en fin de course pour placer des frappes puissantes du droit.
Obi Mikel reste aussi toujours une plaque tournante du jeu, avec un sens aigu des ouvertures au millimètre.
Le Nigeria possède aussi avec Babatunde un attaquant au volume de jeu intéressant, capable de prendre toute la largeur du terrain. Mais il est sorti blessé dans le dernier quart d'heure.
Les hommes de Stephen Keshi ont mis au point un repli défensif assez intéressant, qui leur permet de défendre à six en cas de situation chaude, avec un Omuero précieux au pressing. Un dispositif qui leur a permis de tenir le siège organisé par les Bosniens.