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La Belgique, l'une des quatre équipes à avoir réalisé le sans-faute lors de la phase des poules, rêve désormais de rejoindre les quarts de finale du Mondial, confiante en ses moyens de dominer mardi (à 20h00 GMT) des Américains toutefois redoutés "pour leurs qualités athlétiques".
"Ce match, ce sera la guerre", a osé le sélectionneur Marc Wilmots, "impressionné par la force physique des Etats-Unis".
"Cette équipe n'a peur de rien et est convaincue de pouvoir battre tout le monde. Mais nous aussi, explique-t-il. Quand je vois les qualités de course et la fraîcheur de mes médians (milieux de terrain, ndlr), je n'ai pas peur".
La Belgique en quart de finale d'une Coupe du monde, ce serait une première depuis 1986.
Pour les Américains, pareille performance remonte à 2002.
"Nous avons les qualités pour passer, se convainc Eden Hazard, auteur de deux passes décisive depuis le début du tournois, qui affirme "pouvoir faire beaucoup mieux".
Car si les Belges ont aligné trois victoires face à l'Algérie (2-1), la Russie (1-0) et la Corée du Sud (1-0), beaucoup d'observateurs ont été déçus par la qualité du spectacle proposé.
-2-4 en mai 2013 à Cleveland-
"Ca ne me préoccupe pas, rétorque Wilmots. J'ai vu une équipe en place, un bloc collectif qui défend ensemble, qui attaque ensemble. Un équipe qui se crée des occasions et qui en concède peu. Je ne sais pas ce que vous voulez", a-t-il lancé dimanche à la presse.
"Le neuf sur neuf va nous permettre de jouer libéré. Les gars ont faim. Ils vont tout faire pour ne pas avoir de regret", ajoute "Willie", qui sent son équipe prête à faire trembler les filets américains, nom évocateur d'une fameuse spécialité culinaire belge à base de boeuf hâché.
Sur papier, les Diables Rouges partent favoris. La Belgique a, dans un passé récent, battu les USA à deux reprises. En mai 2013 à Cleveland (2-4) et en septembre 2011 à Bruxelles (1-0).
"Il s'agissait de matches amicaux. La Coupe du monde, c'est autre chose. On ne peut pas se baser sur ces matches", tempère Hazard.
Le sélectionneur allemand des Etats-Unis, Jurgen Klinsman ne dit pas autre choses en affirmant que "malgré ces deux échecs en amicaux, notre confiance est grande".
-Klinsman: 'Yes, we can !'-
"La Belgique a fini en tête de son groupe et nous pas. Cela dit, on entre maintenant dans la partie à élimination directe du tournoi. C?est une autre compétition qui commence. C?est le message que j?ai déjà fait passé à mes gars : on ne doit absolument pas avoir peur de la Belgique. J?ai dit: +Yes, we can !+ dans le vestiaire".
"Sortir d?un groupe avec l?une des meilleures nations de la planète foot (NDLR : l?Allemagne), un outsider à la victoire finale (le Portugal) et la meilleure équipe d?Afrique (le Ghana), c?est déjà une sacrée performance. Mais on ne veut pas s?arrêter là", rappelle Klinsman.
Le coach allemand est d'autant plus confiant qu'il est au courant des pépins physiques qui accablent les défenseurs belges.
Wilmots pourrait devoir se passer de son capitaine Vincent Kompany (aine) et de Thomas Vermaelen (ischio-jambiers) alors qu'Anthony Vanden Borre est forfait pour le reste du mondial (fissure du péroné gauche) et que d'autres joueurs (Fellaini, Dembélé, Ciman) ont connu des pépins physiques ces derniers jours.
Ajouté à la suspension de Steven Defour, cela peut faire beaucoup pour Wilmots.
L'entraîneur belge ne s'inquiète pourtant pas.
"Kompany ne jouera que s'il est à 100%. Si ce n'est pas le cas, la charnière centrale Van Buyten-Lombaerts est de toute façon compétitive", explique-t-il.
Quant à la fraîcheur physique de son groupe, elle pourrait être déterminante mardi à Salvador. Wilmots a largement fait tourner son effectif face à la Corée du Sud. Des cadres comme Hazard, Witsel, Lukaku, Alderweireld, avaient été épargnés. Ils seront sans doute beaucoup moins fatigués que de nombreux joueurs américains.