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Si les All Blacks sont champions du monde en titre, une partie de l'équipe qui s'est qualifiée pour la finale de l'édition 2015 samedi n'a pas connu le sacre de 2011 et vit donc "un rêve" cette semaine.
"Vous rêvez toujours de vivre ces moments et jusqu'à ce que vous y soyez, vous ne pensez pas qu'un jour cela deviendra réalité", explique lundi le talonneur Dan Coles (28 ans).
"Je me rappelle en 2011, j'étais juste un supporteur. Donc être là et avoir la chance de jouer comme je l'espère, c'est un rêve devenu réalité", poursuit-il, à cinq jours d'affronter l'Australie à Twickenham.
"C'est vraiment génial", abonde de son côté le demi de mêlée Aaron Smith, âgé de 26 ans. "Je me rappelle avoir regardé la dernière Coupe du monde devant la télévision et à quel point c'était exceptionnel."
"Le temps passe vite quand on s'amuse et j'ai vraiment passé des moments incroyables avec cette équipe", souligne l'électrique N.9, qui a pris un peu de temps après la demi-finale remportée face à l'Afrique du Sud (20-18) pour réaliser ce qui lui arrivait.
"J'ai pensé à quel point tout ce dont nous avons parlé ces quatre dernières années était en fait dirigé vers ce moment", relève-t-il.
"Comme joueur, on garde toujours cela dans un coin de sa tête. Et là, on peut enfin en parler car on a gagné le droit de disputer le match que tout le monde veut jouer", note-t-il encore.
- Embrasser la pression -
Du XV de départ aligné samedi dernier face aux Springboks, et encore pressenti pour débuter contre les Wallabies, seulement 7 joueurs avaient été titulaires de la dernière finale de Coupe du monde remportée face à la France (8-7).
Pour tous en tout cas, "ça ne sert à rien de nier que cette semaine est vraiment spéciale", explique le troisième ligne remplaçant Sam Cane (23 ans), pressenti pour être le capitaine des All Blacks à moyen terme.
"C'est important de ne pas se laisser déborder par l'émotion. Il y a toute cette pression mais comme on l'a dit durant tout le tournoi, il va falloir l'embrasser pleinement et en profiter", positive-t-il.
L'entraîneur adjoint Ian Forster appelle à se concentrer sur l'instant présent, et à ne pas penser par exemple à ceux qui devraient arrêter leur carrière internationale à l'issue de cette finale, comme l'ouvreur Dan Carter ou possiblement le capitaine Richie McCaw.
"Je ne pense pas qu'il faille s'attarder là-dessus", dit-il.
"C'est la finale de la Coupe du monde, cela fait très, très longtemps que l'on parle de ce match. On a dû travailler dur pour y arriver et donc pour toute l'équipe, pour ceux qui pensent à arrêter ou non, il faut d'abord se concentrer sur ce qui se passe ici et maintenant", exhorte-t-il.