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Le Japon, bien qu'éliminé de la course aux quarts de finale de la Coupe du monde, a conclu en beauté son excellent parcours en obtenant une troisième victoire contre les États-Unis (28-18) dimanche soir à Gloucester.
Les Brave Blossoms sont la première équipe victorieuse de trois matches de poule éliminée avant les quarts.
Arigat?, Sayonara et rendez-vous dans quatre ans. Avec son jeu plein de fraîcheur, d'intelligence, de vitesse et de soutien, la révélation de l'épreuve aura jusqu'au bout suscité l'enthousiasme des foules et des observateurs.
Avec la sélection nippone, on ne s'est jamais ennuyé. Mieux: on a vibré. Dimanche soir, les enjeux étaient moindres face aux Américains, mais les hommes d'Eddie Jones ont tenu à assurer le service après-vente avec encore trois essais inscrits.
C'est prometteur pour l'édition 2019 organisée à domicile si les Brave Blossoms conservent un encadrement d'une aussi grande compétence, l'ossature actuelle et déniche des talents du niveau de ceux aperçus ce dernier mois.
Pour les Eagles, le chemin de croix s'est terminé avec cette nouvelle déception. Bons derniers, le zéro pointé au classement laisse augurer des lendemains compliqués pour le sélectionneur Mike Tolkin. Ils ont pourtant tenté des choses, fait vivre le ballon, mais affiché beaucoup trop de carences.
Gloucester était en fête pour saluer une dernière fois Michael Leitch, Ayumu Goromaru et consorts, à la contre-attaque fulgurante avec un enchaînement de passes sur un pas débouchant sur l'essai de Matsushima (7), au maul pénétrant propulsant Fujita derrière la ligne (28), ou Mafi, suite à une penaltouche (62). Goromaru a ajouté 13 points au pied.
En face, Ngwenya a rappelé qu'il avait des jambes pour conclure un gros temps fort américain (24) avant que le capitaine Wyles ne l'imite (71) pour rendre la pilule mois amère.