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L'équipe de France a obtenu sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde messieurs de basket, non sans s'être fait quelques frayeurs contre l'Iran (81-76) lors de son dernier match de poules, jeudi à Grenade.
Les Français, champions d'Europe en titre, devront attendre les derniers matches du jour pour connaître l'identité de leur adversaire en huitièmes, qui devrait être soit la Grèce, soit la Croatie.
Encore sous le coup de la sévère défaite concédée mercredi face à l'Espagne (88-64), les Bleus ont éprouvé d'énormes difficultés à entrer dans ce match, décisif pour la qualification.
Manquant d'agressivité offensive et maladroits de loin, ils sont venus s'empêtrer dans la défense de zone tissée par les Iraniens.
Profitant également de la passivité défensive des Français, les champions d'Asie ont logiquement pris les devants (23-13, 10e), avec un Samad Nikkhah Bahrami, l'ancien joueur de Pau-Orthez, en ébullition (11 points en dix minutes).
Prenant conscience du danger, les Français ont alors resserré leur défense. C'est avec un Nicolas Batum et un Boris Diaw longtemps sur le banc qu'ils ont opéré leur retour dans le deuxième quart-temps.
Pas au niveau espéré depuis le début du Mondial, Evan Fournier s'est fait remarquer, avec un bon apport tant défensif qu'offensif (10 points en neuf minutes, 13 au final, son record en sélection).
Mieux dans le rythme, les Bleus ont retrouvé un peu d'adresse primée, pour progressivement refaire leur retard. Soulagé, le banc tricolore s'est levé à l'unisson quand ils ont pris l'avantage sur un tir primé de Mickaël Gelabale (34-31, 19e).
Avec un Diaw enfin dans le ton et toujours la même adresse de loin, la France a pris 10 points d'avance (45-35, 23e).
Les Iraniens n'ont pas lâché prise, s'appuyant sur leur pivot géant (2,18 m) Hamed Haddadi (22 pts, 15 rds), le premier joueur du pays à avoir évolué en NBA.
Mais la productivité du banc français et un bon passage offensif de Thomas Heurtel (15 pts) en fin de troisième quart-temps les ont rejetés assez loin (47-63, 30e).
Tenant désormais fermement ce match dans leurs mains, les Bleus ont d'abord donné l'illusion de maîtriser les dix dernières minutes (75-60, 35e).
Mais quelques oublis défensifs ont relancé les Iraniens, poussés par un public espagnol ayant entièrement pris fait et cause pour eux.
L'Iran est revenu à -5 (79-74, 38e), contraignant Vincent Collet à rappeler Diaw et Batum, pour gérer les dernières secondes.