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Outre le France-Croatie, deux autres duels, entre la Serbie et la Grèce d'une part, et entre le Brésil et l'Argentine d'autre part, vont animer les huitièmes de finale de la Coupe du monde messieurs de basket, ce week-end en Espagne.
La Grèce n'aura pas été récompensée de son excellent parcours en phase de poules (5 victoires en autant de matches). Elle savait qu'elle aurait quoi qu'il arrive un adversaire redoutable en huitièmes, elle aura tout à craindre de la Serbie.
Après un Euro-2013 assez calamiteux (11e place), les Grecs ont dû bénéficier d'une invitation de la Fédération internationale (Fiba) pour participer à ce Mondial. Ils n'étaient donc pas forcément attendus à un tel niveau.
Mais ils ont laissé une belle impression dans un groupe dense, comprenant aussi la Croatie et l'Argentine. Ils ont fait preuve de leur habituel sens du sacrifice, et le trio Ioannis Bourousis (12 points, 10 rebonds de moyenne), Georgios Printezis (11,6 pts) et Nick Calathes (10,8) s'est révélé très efficace.
Les Serbes auront toutefois leur mot à dire, même si Nenad Krstic, tout juste de retour de blessure, n'a guère pesé sur les premiers matches. Miroslav Raduljica l'a suppléé avantageusement dans la raquette et le talent ne manque pas par ailleurs, avec Bogdan Bogdanovic ou Milos Teodosic.
Le Brésil aura lui la possibilité de prendre sa revanche sur l'Argentine, le grand rival continental, qui l'avait éliminé en huitièmes de finale du Mondial-2010.
Les Brésiliens, qui n'ont subi qu'une défaite en poules, devant l'Espagne (82-63), sont proches de leur summum, quand l'Argentine paraît être un peu sur le déclin.
- La découverte Kenneth Faried -
Les coéquipiers de Leandrinho Barbosa (13,6 pts) savent cependant qu'ils devront contenir Luis Scola, le deuxième meilleur marqueur actuel du Mondial (21,6 pts), qui leur avait collé 37 points et 9 rebonds il y a quatre ans.
Les Etats-Unis, qui ont survolé le début de compétition, n'ont eux pas grand chose à craindre du voisin mexicain, lequel n'avait plus pris part à un Mondial depuis 40 ans et n'avait encore jamais accédé aux huitièmes.
Les Américains n'ont aucun joueur dans les dix meilleurs marqueurs du tournoi, mais ils n'en disposent pas moins de la meilleure attaque (102,2 points marqués en moyenne par match), tant leurs rotations sont fructueuses.
Le monde connaissait Anthony Davis (15,8 pts, 6,4 rds), il a découvert Kenneth Faried (13,8 pts, 7,8 rds). Ces deux joueurs forment une assise intérieure solide, autour de laquelle les shooteurs d'élite Stephen Curry ou James Harden peuvent se lâcher.
L'Espagne, qui prie pour retrouver en finale les Etats-Unis, son bourreau des deux dernières finales olympiques, a elle aussi réalisé un sans faute. L'icône Pau Gasol est rayonnant (21,2 pts, 5,6 rds) et toute l'équipe est à l'unisson.
Les Espagnols devraient piétiner sans merci le Sénégal, qui a déjà réussi un superbe exploit en atteignant pour la première fois les huitièmes de finale d'un Mondial, grâce sans doute à la future star africaine de la NBA Gorgui Dieng (18 pts, 11,4 rds).
La Lituanie et la Slovénie seront les favorites de leurs huitièmes, respectivement face à la Nouvelle-Zélande et la République dominicaine. La Turquie et l'Australie partiront sur un pied d'égalité.